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Page:Frehel - Le Précurseur.pdf/205

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— Ah ! je voudrais pouvoir la montrer à Cosita, dit-elle.

La jeune femme, trop fatiguée par la route, était restée au manoir avec Roma et Rose.

— Mais, reprit Mme de Solminihac, Périna est notre amie. Si Mme Latour reste ici, elles feront bientôt connaissance.

Au bout de quelques jours, Suzanne Devriès repartit seule pour Paris.

Sur le point de monter en wagon, elle dit à Jacquemine :

— Je retourne vers la confusion et la folie, vers le grouillement des êtres avides et incertains.

Elle soupira :

— Nous sommes très loin de la vraie vie. Ici, je le sens avec force… Ah ! si seulement on pouvait ramener les femmes à la nature !

Et Jacquemine, dont les yeux brillaient d’espoir dans l’ombre du crépuscule triste, répondit :

— Sachons les attendre, elles viendront.


FIN DE LA DEUXIÈME PARTIE