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PREMIER MÉMOIRE SUR LA DIFFRACTION. 9 N- II.

PREMIER MÉMOIRE

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LA DIFFRACTION DE LA LUMIÈRE,

OÙ LON E1AMLNE PARTICULIÈREMENT

LE PHBNOJlfcNB DE8 FRANGES COLOREES QUE PRESENTENT LE» OMBRES DES CORPS ECLAIRES PAR ITH POINT LCMINECX <*>. 1 . Avant d’entrer dans le détail de mes expériences sur la dilîraclioii et des conséquences que j’en ai tirées, j’exposerai sommairement les principales objections que je me suis faites sur la théorie newtonienne. Newton ayant posé en principe que les molécules lumineuses qui frappent nos yeux, lorsque nous regardons le soleil, partent de cet (>1 Adressé à l’Académie des sciences, le t5 octobre i8tf>. — [MM. Poinsot et Arago commissaires nommés le a 3 octobre 181Û.] Ce Mémoire était accompagné de la lettre suivante do l’auteur à Dclamhrc, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences. Mathieu, pris Caen, le i5 octobre 181 5. Monsieur,

Je vous prie de vouloir bien présenter à la première classe de l’Inslilut un Mémoire sur la diffraction, que M. Mérimée, mon oncle, aura l’honneur de vous remettre avec celte lettre.

Peul-e’tre ce Mémoire vous offrira-t-il des raisonnements déjà faits et des expériences connues, que j’ai pu croire neuves, n’étant pas à portée de me tenir au courant des progrès de la science.

La théorie de Newton est encore adoptée généralement. Je ne connais aucuu ouvrage dans lequel elle soit attaquée directement, et où l’on donne, ainsi que je l’ai fait, les formules pour calculer la largeur des franges colorées dénombres. Ces formules, jointes aux observations par lesquelles j’ai vériûé leur exactitude, me 1. a