NOTE D’ARAGO SUR LA DIFFRACTION. 75
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UK PHfoOMèsE REMAKQCABLE QL’I S’OBSEBVE DANS LA DIFFRACTION DE LA LUMIERE HE » L’IilSTITCT, LE î6 rïlllE» l8lG. PAR M. ARAGO. La (liasse nous a chargés, M. Poinsot el moi, de lui rendre compte d’un Mémoire sur la diffraction de la lumière, qui lui a été présenté par M. Fresru’i, ancien élève de» l’École polytechnique, et actuellement ingénieur des ponts l, ! Annales de chimie et de physique, l. 1, p. 1 99 ; cahier de février 1 81 6. — Fendant le» premiers mois de 1816. Fresncl, autorisé à se rendre à Paris, avait fait avec Arago, commissaire de l’Académie des science» pour l’examen de ses Mémoires sur la diffraction, beaucoup d’cx[»ériences de vérification ( Lettres à Léonor Fresnel du 1 8 février et du 4 mars 1 8 1 6. n’ LIX). Arago. dans cette note, rend compte dune de ces expériences. Il n’est pas sans intérêt de rapprocher le récit de Fresnel de la note d’ Arago. - . . . J’ai sujet d’être satisfait relativement à la vérification qu’ Arago fait de ma théorie . . . - Il a imaginé dernièrement une nouvelle expérience a laquelle je n’avais pas pensé et dont •le résultai est encore une confirmation de ma théorie. Au lieu d’intercepter la lumière sur -un des bords du fil avec un corps opaque, il y a placé un verre et les franges intérieures -ont disparu. 1
rNous sommes rentrés chei moi pour en chercher la raison : je lui ai fait voir que cela «venait du retard que la lumière avait éprouvé en traversant le verre d’un côté, en sorte que
- les franges des 1", a", 3’ et A* ordres, les seules qu’on puisse bien voir, se trouvaient hors
tde l’ombre. Je lui ai annoncé que si l’on mettait à la place de ce verre une lame de mica r très-mince , ou une de ces feuilles de verre soufflé, il pourrait se faire que les franges intérieures ue sortissent pas de l’ombre, el qu’on le» vit alors se porter du coté de la feuille -transparente. Nous avons fait le lendemain cette expérience, et tout s’est passé comme je «l’avais prédit ; il en a été enchanté.-’
"Il en a rendu compte lundi dernier à l’Institut, dans une note où il dit que mon Mé- • moire est de nature fl faire mie révolution dans la science." (retrait d’une lettre d’.A. Fresnel à L. F. en date du ’1 mars 1816. )
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