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Page:Fresnel - Œuvres complètes d'Augustin Fresnel tome 1.djvu/192

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DEUXIÈME MÉMOIRE SUR LA DIFFRACTION. 89 N° VIII.

N" VIII.

DEUXIÈME MÉMOIRE

•Cl

LA DIFFRACTION DE LA LUMIÈRE",

06 VOn EXAMINE PABTICCLIKBENEST

LE PHEftOMEKE DES PBANGES COLOBEES QOE PBiSESTENT LES OMBRES DES COUPS ÉCLA1BÈS PAB OS PONT LLMIBEIIX W . 1 . Lorsque l’on fait, entrer la lumière dans une chambre obscure par un très-petit trou, on remarque que les ombres des corps ainsi éclaires, au lieu d’être terminées nettement, sont bordées à l’extérieur de franges de diverses nuances et de différentes largeurs. Si le corps opaque est suffisamment étroit, quoique beaucoup moins que le point lumineux, et que l’ou reçoive l’ombre à une distance assez considérable, on verra dans son intérieur des bandes obscures et brillantes qui la partagent en intervalles égaux, et qui sont colorées comme les premières.

2. Avant d’exposer les lois suivant lesquelles les franges tant exté- "’ Ce Mémoire a été déposé à l’Institut le o3 octobre 181 5 w . " l Anmalei de chimie et de phytvjut, 1 1 , p. 939 , cahier de mars 1816. — Noos reproduisons ici le teste d’un tirage à part corrigé par l’auteur. <* Le Mémoire déposé à l’Institut à la date indiquée est le premier Mémoire «w la dijfraclion , qui Tonne le n* II de la présente édition ; le Mémoire imprimé dans les Annales de chimie

    • t de physique, que nous avons dû d&igner comme un deuxibnt Mémoire, est en réalité

une refonte complète de tous les écrits antérieurs de l’auteur. 1. ta