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188 THÉORIE DE LA LUMIERE. — PREMIÈRE SECTION. V Ml (<i).

v

(C). 

NOTE

SI II LES KIUM.KS EXTÉRIEURES DES OMBRES DES CORI’S TRES-ETROITS Kn décrivant plusieurs expériences, qui prouvent que les franges extérieure* ne peuvent être produites par le seul concours des rayons • lin ris et des rayons infléchis sur le bord de l’écran, j’ai oublié de ci 1er le phénomène qu’on observe quand l’écran est trés-étroit : c’est an ii une certaine distance les franges extérieures deviennent beaucoup l>lu> pilles que celles qui entourent les ombres des corps larges, et qu’en s’éloignant encore davantage on finit par ne plus les apercevoir, quelle que soit d’ailleurs l’épaisseur de cet écran, c’est-à-dire l’étendue de la surface réfléchissante. On peut faire cette expérience avec une feuille métallique très-mince, dirigée bien exactement sur le point lumineux dans le sens de sa largeur ; alors on verra que ses franges extérieures deviennent, à une distance suffisante, incomparablement plus faibles que celles qui sont produites par le (Il d’un rasoir, par exemple, quoique cette feuille métallique présente aux rayons tangent* une surface beaucoup plus étendue.

On ne peut pas attribuer cet affaiblissement progressif des franges au concours des rayons infléchis par l’autre bord de l’écran très-étroit : car lorsqu’on s’en éloigne beaucoup, les rayons qui viennent Att deux bords se trouvent sensiblement d’accord dans leurs vibrations, à cause du peu de largeur de l’écran, et leurs effets sur les rtyom directs doivent s’ajouter au lieu de s’affaiblir mutuellement. w Cette note doit être regardée comme un *ti|>pMniejit aux considérations prétendes dan«  les paragraphe* »5 » 98 du Mémoire couronné sur la diffraction ( N" XIV).

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