X- Ml (F).
îy6 THÉORIE DE LA LUMIÈRE. — PREMIÈRE SECTION. X" XII (F).
OTE SUR LE PRINCIPE D’HUYGHENS.
1 . En appliquant le principe d’Huyghens et la théorie des interférences aux phénomènes de la diffraction , pour déterminer les intensités relatives des divers points des bandes obscures et brillantes, je n’ai considéré de Tonde lumineuse que la section faite dans un plan perpendiculaire au bord de l’écran supposé rectiligne et indéfiniment étendu, parce que j’avais jugé qu’on pouvait faire abstraction de l’autre dimension dans l’intégration sans changer les résultats. Mais j’ai négligé d’en donner la démonstration qui, quoique facile à suppléer, ne devait pas être omise en exposant des calculs, qui reposent tous sur ce théorème que j’ai même oublié d’énoncer w . Pour déterminer l’intensité de la lumière envoyée dans un point P situé au delà de l’écran AB, il faut chercher la résultante de toutes les vibrations excitées en ce point par chaque élément de l’onde incidente considérée comme centre d’ébranlement. Concevons l’onde incidente divisée en une infinité de
— fuseaux infiniment étroits, par des méridiens menés par le point lumineux, ou le centre de la sphère, parallèlement au bord de l’écran projeté en A. On peut chercher d’abord, pour chaque fuseau séparément, la résultante de toutes les j vibrations qu’il envoie en P, et déterminer ensuite la résultante générale de toutes ces résultantes v.
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’ Celle remarque de Fresnel se rapporte au manuscrit qu’il avait présenté a l’Académie pour le concours sur la diffraction. Dans le Mémoire imprimé on trouve un résumé des considérations développées dans la présente note. (Voy. n* XIV. S A6.j