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Page:Fresnel - Œuvres complètes d'Augustin Fresnel tome 1.djvu/303

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NOTES DIVERSES SUR LA DIFFRACTION. 201

_______ = N’XII(G).

N- XII (G).

NOTE

L’APPLICATION Dl PRINCIPE D’HUÏGHBNS ET DB LA THEORIE DES INTERFERENCES VX PHÉNOMEBfBS DE LA RÉFLKXIOJI ET DE LA DIFFRACTION. 1. Dans le système des ondulations, où la lumière n’est autre chose que les vibrations d’un fluide universel agité par les mouvements rapides des particules des corps lumineux, il faut considérer chaque particule comme exécutant toujours, pendant quelques instants, une série nombreuse d’oscillations semblables avant de s’arrêter, ou de changer de nature de vibration, c’est-à-dire, supposer une certaine persistance de mouvement dans les centres d’ébranlement, comme on l’observe pour les vibrations de tous les corps élastiques qui, après avoir été tirés de l’état de repos, n’y reviennent jamais instantanément. C’est ce qui paraît devoir résulter d’ailleurs des forces attractives et répulsives qui tiennent les molécules des corps en équilibre. Il est naturel de supposer aussi qu’il faut une certaine succession de ces petits chocs pour ébranler la rétine, et qu’une seule pulsation lumineuse ne produirait pas la vision. Nous supposerons donc sur chaque rayon lumineux une succession nombreuse et même indéûnie d’ondulations semblables ; car il n’est pas nécessaire de considérer celles qui commencent et terminent la série, auxquelles on ne pourrait pas appliquer à la vérité les raisonnements que nous ferons pour les autres, mais qui sont, par hypothèse, une assez petite partie du système d’ondes pour qu’on puisse négliger les différences des effets partiels qu’elles doivent produire, et les considérer comme étant dans le même cas que les ondes intermédiaires. Ainsi nous regarderons la lumière comme une vibration générale de l’éther dans toute l’étendue des i. 36