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NOTES DIVERSES SUR LA DIFFRACTION. 217

— — __ N’XII(H).

N° XII (H).

SECONDE NOTE SUR LA RÉFLEXION.

J’ai oublié, je crois, de faire remarquer dans ma première Note que l’intégration ne détermine pas seulement l’intensité de l’onde résultante mais encore sa position, en donnant la fraction de longueur d’ondulation dont elle se trouve en arrière de l’onde élémentaire qui a suivi le plus court chemin. Par conséquent, lorsque ce plus court chemin reste le môme, ainsi que les éléments de l’intégration, la résultante doit se trouver à la même distance de l’onde génératrice, ou du point lumineux qui en est le centre ; c’est-à-dire que les plus courts chemins comptés du point lumineux à l’onde résultante doivent tous être égaux entre eux. Telle est, comme nous l’avons vu, la loi de la réflexion régulière sur une surface indéfiniment étendue. Il y a une objection qu’on pourrait faire à l’explication que j’ai , donnée, d’après Iluyghens, de la loi de la réflexion, en en parodiant les raisonnements. Soit AB un plan très- / B oblique par rapport à la direction des rayons incidents / LI, de manière que les rayons réfléchis sur ce plan / fassent avec les rayons incidents des angles RIL très- / obtus ; ne doit-il pas y avoir réflexion , d’après la théorie P que j’ai exposée, lors même que le plan AB n’existerait / 1 pas , c’est-à-dire ne serait point la surface de séparation de / / deux milieux de densités différentes ? Car tous les centres r./ ^ d’ébranlement, considérés sur le plan fictif ÀB comme agissant isolément, ne tendent pas seulement à envoyer des vibrations dans la direction IL des vitesses imprimées, mais encore suivant une infinité d’autres directions comprises dans la demi-circonféa 8