Page:Froger - À genoux, 1878.djvu/150

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Oh ! qui sait quels torrents d’amour et d’espérance
Ont en des temps passés peuplé ce cœur si beau,
Pour qu’on y voie encore un reste de souffrance,
Comme un dernier vestige au dessus d’un tombeau !

Il en est des amours humains comme des fleuves.
Ils roulent, sous les yeux du temps, ce grand vainqueur,
Dans leur lit éternel leurs vagues toujours neuves.
L’amour change, mais c’est toujours le même cœur.