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XIV

LE MIROIR AUX SOUVENIRS


 
C’est dans les profondeurs de tes beaux yeux que j’erre.
L’amour y fait tomber sa lueur étrangère,
Faite des purs rayons de tous les soleils morts ;
Et j’y vois, à travers des vagues de remords,
De regret, de tristesse et de fierté suprême,
Passer les visions éclatantes que j’aime.
C’est le miroir de chair où je viens retrouver
Les heures d’autrefois qui me faisaient rêver,
Les heures de désirs et d’attente première ;
C’est là que je revois, entouré de lumière,