Page:Froger - À genoux, 1878.djvu/255

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La grâce étant la plus formidable des Reines ;
Et pour nous, radieux amants des mers sereines
Et des immensités profondes, il est tout,
Quand nous le contemplons sur la cime, debout,
Développant sur nous sa peau tempêtueuse,
Illuminé, flottant comme l’eau fluctueuse
Et clair comme l’azur du ciel surnaturel,
Jaune comme la mer et blanc comme le ciel !
Et quand nous y voyons apparaître, visibles
Pour nous seuls, radieux, orgueilleux, doux, paisibles,
Magnifiques, d’en bas, du fond houleux des bois profonds,
De nos villes, de nos murs où nous étouffons,
De nos fanges, de nos poussières, de nos grèves,
Les Rêves, oh ! les indéfinissables Rêves !