Page:Froger - À genoux, 1878.djvu/55

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Abandonnant le mal pesant qui le tourmente,
Se livre tout entier aux choses de l’amour ;
Et les oiseaux du ciel voltigent à l’entour.


Ne t’évanouis pas, ô nuit ! reste à ton tour.
Regarde entre mes bras dormir la chère amante
Dans le rêve des nuits futures, dans l’amour
Délicieux des cœurs ; et songe que le jour,
Dont le seul souvenir m’obsède et me tourmente,
Séparera mon front de sa tête charmante.


Charmante, c’est moi qui souffre et pleure à mon tour.
Ne me tourmente plus, insatiable amante.
Voici le jour qui vient. Quittons-nous, mon amour !