lesquels donneit li avons. Et ou cas que les li donneir ne pueis, vous mandons que vous le assegneis en aulcun lieu sur une amende ou il les puisse avoir ; ce ne laissiez aulcunement, et nous vous les ferons rabattre en vos premiers comptes par ces lettres plakies de nostre sael. Donneit a Bruxelles, iiii jours en juing, l’an mil trois cent soixante [dis] sept[1].
1379, 27 avril. — Le duc de Luccembourch et de Brabant. Jakemin de la Tour, lieutenant de nostre receveur de Binch, nous vous mandons et commandons que a messire Froissart, porteur de cestes, vous payés et delivrés de par nous sys frans franchois, que donné ly avons sur aucuns œuvrages que commandé li avons a faire et les mettez en vostre compte ; nous les vous y ferons rabattre parmi ceste cedulle infichie de nostre seal. Donné a Bruexelles, le xxviie jour d’avril l’an mccc soissante et dys noef[2].
1379, 27 avril. — Par lettrez monseigneur le duc, donneit a messire Jehan Fruissart, le xxviie jour d’avril l’an lxxix, delivreit a lui, si qu’il appert par laditte lettre, vi frans franchois : valent vii l. x s.[3].
- ↑ Pinchart, en mettant au jour ce document dans ses Archives des arts, des sciences et des lettres, t. Ier, p. 1, l’a daté de 1367 (l’an mil trois cent soixante-sept) et il a été inséré sous la même date dans la Table chronologique des chartes et diplômes relatifs à l’histoire de l’ancien pays de Luxembourg, pour le règne de Wenceslas, p. 106 ; mais il est bien réellement de 1377, date que donne Pinchart même dans la Revue trimestrielle, XIIIe volume, p. 38, aussi bien que Kervyn de Lettenhove, Froissart, t. Ier, p. 110, note 2 ; cf. le même, Étude sur la vie de Froissart, p. 248, note.
- ↑ Pinchart, Archives des arts, des sciences et des lettres, t. III, p. 42. — Cf. Kervyn de Lettenhove, Étude sur la vie de Froissart, p. 248, note.
- ↑ Pinchart, Revue trimestrielle, XIIIe volume, p. 60, note 78 ; le même, Archives des arts, sciences et lettres, t. III, pp. 41–42. — Cf. Kervyn, Froissart, t. Ier, p. 103, note 2 ; le même, Étude sur la vie de Froissart, p. 248, note.