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DE JEAN FROISSART.
En fuiant disoit Dane ensi.
Et tant ala qu’elle a fui
Sus les ombres de Penéi ;
Là s’aresta,
Car sa force moult a foibli ;
Et Phebus de priès le sievi.
Quant Dane le vit dalès li
Li s’escria
Et dist : « Dame, que m’avenra ?
» Se ne m’aidiés trop mal m’ira
» Car Phebus de moi joïra. »
Sa vois oy
Dyane qui forment l’ama ;
Aidier le volt. Adont droit là
En un lorier le transmua
Vert et joli
Or est Dane en lorier muée
Et Phebus à cui pas n’agrée
Ne s’en poet trop en sa pensée
Esmervillier.
En estant jette sa visée
Que celle qu’il a tant amée
Que Dame et amie clamée
Est un lorier ;
Pas ne le voelt pour ce laissier,
Mais le va doucement baisier
Et acoler et embracier,
Et dist : « Riensnée
» Ne me puet au coer tant aidier