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LES STRATAGÈMES.

72. Clausis portis non recepit. Ce même fait est raconté avec de plus grands détails par Tite-Live, liv. xliv, ch. 44.

73. Stravit cepitque Ligures. Frontin s’écarte un peu du récit de Tite-Live, liv. xl, ch. 25-27.

74. Velius. Tite-Live, qui fait un récit long et bien circonstancié du siége de Tarente, ne parle ni de ce Velius, ni de l’événement que rapporte ici Frontin. Au lieu de Velius, il faut sans doute lire Livius, nom qui est bien celui du défenseur de la citadelle de Tarente. Cette erreur est de la nature de celles qu’on ne peut raisonnablement attribuer qu’aux copistes. Cf. Tite-Live, liv. xxiv, ch. 20 ; liv. xxv, ch. 10 et 11 ; liv. xxvi, ch. 39.

75. Castellum. Ce fort n’était autre chose qu’un petit camp fortifié, et enfermé dans un plus grand, dont César était déjà maître quand Pompée survint. Voyez César, Guerre civile, liv. iii, ch. 66-70.

« Les manœuvres de César à Dyrrachium sont extrêmement téméraires : aussi en fut-il puni. Comment pouvait-il espérer de se maintenir avec avantage le long d’une ligne de contrevallation de six lieues, entourant une armée qui avait l’avantage d’être maîtresse de la mer, et d’occuper une position centrale ? Après des travaux immenses, il échoua, fut battu, perdit l’élite de ses troupes, et fut contraint de quitter ce champ de bataille. Il avait deux lignes de contrevallation, une de six lieues contre le camp de Pompée, et une autre contre Dyrrachium. Pompée se contenta d’opposer une ligne de circonvallation à la contrevallation de César : effectivement, pouvait-il faire autre chose, ne voulant pas livrer bataille ? Mais il eût dû tirer un plus grand avantage du combat de Dyrrachium ; ce jour-là il eût pu faire triompher la république. » (Napoléon.)

76. Apud Rhyndacum. Petite rivière de l’Asie Mineure, appelée aussi Lycus. Le traducteur de 1772 a pris ce nom pour celui d’une ville.

77. C. Cæsar in Gallia. Cf. César, Guerre des Gaules, liv. v, ch. 49-51.

« Cicéron a défendu pendant plus d’un mois avec cinq mille hommes, contre une armée dix fois plus forte, un camp retranché qu’il occupait depuis quinze jours : serait-il possible aujourd’hui d’obtenir un pareil résultat ? Les bras de nos soldats ont autant de force et de vigueur que ceux des anciens Romains ; nos outils de pionniers sont les mêmes ; nous avons un agent