Gemelles, en deçà de la Vieille Espérance, où l’aqueduc reçoit un canal dérivé de l’Augusta, j’ai trouvé un volume d’eau de cinq pieds de hauteur, et d’un pied trois quarts de largeur : l’aire est de huit pieds trois quarts, et donne 2 240 doigts carrés, qui font 1 825 quinaires, c’est-à-dire 984 de plus que ne portent les règlements. Il fournissait 704 quinaires, c’est-à-dire 137 de moins que la quantité voulue par les règlements, et 1 121 de moins que ne donne la mesure prise aux Gemelles. Il est vrai qu’il se perd une certaine quantité d’eau par la faute du canal ; et, comme il est profondément enterré, il est difficile d’y reconnaître les pertes ; ce n’est qu’en évaluant la quantité qui se distribue dans les diverses parties de la ville, qu’on peut juger de celle qui s’échappe ; mais aussi nous avons découvert dans l’intérieur de Rome des tuyaux non autorisés. Hors de la ville, l’Appia est à l’abri de tous abus, parce que son niveau est bas, et que son canal entre sous terre à partir de 50 pieds de la prise d’eau.
66. Les règlements attribuent à l’Anio Vieux une quantité de 1 441 quinaires. À la tête de l’aqueduc j’en ai trouvé 4 398, indépendamment de la quantité dérivée en faveur des Tiburtins, dans le canal qui leur appartient. C’est 2 957 quinaires de plus qu’il n’en est porté dans les règlements. Il se distribuait de cette eau, avant qu’elle arrivât dans la piscine épuratoire, 262 quinaires ; la quantité reçue dans le bassin est évaluée, par les mesures qui y sont placées, à 2 362 quinaires ; il y avait donc, entre la tête de l’aqueduc et le réservoir, une perte de 1 774 quinaires. À partir du réservoir, il se distribuait 1 348 quinaires, quantité qui surpassait de 169 celle que les règlements, avons-nous dit, déclaraient reçue dans les réservoirs, mais infé-