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DES AQUEDUCS.

et 113). Il pouvait être fait des concessions de toute espèce de modules en usage, et chaque module était réalisé par un calice. Cf. la note 70.

125. Communem accepissent. Cf. le § 27, où il est dit : « Quum plures quinariæ impetratæ, ne in viis sæpius convulneretur una fistula, excipiantur in castellum, ex quo singuli suum modum recipiunt. »

126. Nunc omnis aquæ, etc. Ce passage ne laisse aucun doute sur la nécessité où l’on était de renouveler la concession, même pour les bains qui changeaient de propriétaires. La cause de cette formalité était l’accroissement du nombre de ces établissements.

127. Ii, ad quos res pertineret… Cette lacune jette peu d’obscurité sur le sens. Poleni pense qu’on pourrait y suppléer ainsi : « Ii, ad quos res pertineret, consulere interim possint rebus suis. » M. Dederich fait la restitution : « Ii, ad quos res pertineret, dispertirent (id est, ii, ad quos ea cura, id munus, aquæ dispertiendæ pertineret, eam dispertirent). »

128. Ad utilitatem cloacarum abluendarum. L’établissement des cloaques, canaux souterrains qui étaient les réceptacles de toutes les immondices de Rome, remonte au temps des rois. La cloaque Maxime, ouvrage d’une grandeur extraordinaire, fut commencée par Tarquin l’Ancien, et achevée par Tarquin le Superbe. Tant qu’elles ne furent nettoyées que par les eaux pluviales, elles se trouvèrent souvent encombrées, et il en résultait une horrible infection dans les rues de la ville : de là l’infamis aer dont parle Frontin (§ 88). Mais lorsque Agrippa y eut fait déverser le trop-plein des sept aqueducs qui existaient de son temps ; que l’on eut construit de nouveaux conduits du même genre, et établi de ce côté un service régulier de salubrité, on admira, ainsi que les aqueducs, les splendidas Romæ civitatis cloacas (Cassiodore), operum onmium dictu maximum (Pline, liv. xxxvi, ch. 15). Voyez, sur la cloaque Maxime, l’article de M. Dézobry, Rome au siècle d’Auguste, t. iii, p. 108.

129. Facile laxiorem in proximo fistulam impleret. L’hydraulique donne sur ce sujet les résultats suivants : Les ajutages adaptés aux orifices d’écoulement peuvent, suivant leur forme, diminuer ou augmenter la dépense, ou ne pas la modifier. S’il arrive que la veine passe dans l’ajutage sans le toucher, il n’en résulte aucune influence sur la dépense ; si elle adhère à l’aju-