Il y a encore trois catégories de préceptes purs (Trividhâ) qu’observent les esprits supérieurs c’est-à-dire les adeptes du Mahâyâna.
1o La bonne conduite qui préserve du mal (Saṃharaçîla). Il n’y a aucun mal qui ne soit détruit par ce précepte.
2o La richesse des bonnes actions (Kuçala-saṃgrâhaçîla). Il n’y a aucun bien qui n’y soit renfermé. Il explique à l’homme comment il peut devenir vertueux : il doit observer en général les règles de la société et de la religion sans jamais abandonner les six perfections[1] (Pâramitâ).
3o La bienfaisance pour tous les êtres vivants (Sattvârtha-kriyâ-çîla). Il n’y a aucun être qui ne soit sauvé par ce précepte.
Le Bouddhisme surtout recommande avec persévérance à ses fidèles la piété filiale qui lie les bonnes relations dans les familles. Aussi on remarque que chez les Bouddhistes, il n’y a presque jamais de débats entre proches parents.
Si la morale du christianisme est de beaucoup supérieure à toutes celles qu’ait jamais connues l’Europe, elle n’a nul égard pour les bêtes ; c’est en elle une lacune. On sait qu’on a senti depuis un demi-siècle le
- ↑ Ce sont : 1o L’aumône (Dâna-pâramitâ) 2o La moralité (Çilao) 3o La patience (Kshântio) 4o L’énergie (Vîryao) 5o La méditation (Dhyânao) 6o La sagesse (Prajnâo) portées toutes à leur perfection.