un caractère international, mais il n’en est pas ainsi du Bouddhisme qui, propagé depuis nombre de siècles dans une grande partie de l’Orient, est resté pour ainsi dire, inconnu à l’Occident. C’est à peine si, depuis un demi-siècle, une vingtaine de savants en ont fait une étude sérieuse, quoique imparfaite. Quant au grand public, c’est tout au plus s’il en connaît le nom. Serons-nous assez heureux pour l’intéresser, malgré la faiblesse de nos moyens personnels, à des conceptions dont l’originalité mérite l’attention et dont la profondeur mérite un sérieux examen ?
J’ai maintenant la douce satisfaction d’adresser mes remercîments à M. S. Lévi, maître de conférences à la Sorbonne qui a bien voulu seconder mes investigations pour les termes sanscrits qui restaient obscurs et me prêter le secours de ses lumières pour suppléer à mon insuffisance en français.
Paris, 25 mars 1888.