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Page:Fulbert-Dumonteil - Portraits zoologiques.pdf/38

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V

LES CHIENS

Rien de plus confortable et de plus élégant que le grand chenil du Jardin d’acclimatation. Jamais les Chiens n’ont été mieux logés.

Ce n’est plus un chenil, c’est un palais, c’est un temple élevé à Fox et à Diane.

Figurez-vous un gracieux bâtiment formant une immense ellipse, coupé dans toute sa longueur par une grande allée qui fait communiquer du dehors avec les box, j’allais dire avec les appartements.

Chaque individu, chaque famille occupe un pavillon spécial se composant d’une grande cour macadamisée, d’une loge au rez-de-chaussée, d’un léger escalier donnant sur un banc de chenil au premier étage.

Tous les pavillons sont recouverts d’un stuc à l’aspect marmoréen, et séparés les uns des autres par d’élégantes grilles.

Chacun aboie chez soi.

Je n’ai pas la prétention d’écrire la biographie presque humaine du Chien, ni d’esquisser tous les types que renferme le Jardin d’acclimatation.