plus beau present à un autheur riche qu’à un pauvre. Avec plusieurs raisons alleguées de part et d’autre.
Chapitre 3.
Si on doit mettre en consideration les frais faits à la relieure, desseins, estampes, vignettes, lettres capitales, et autres despences faites pour contenir les portraits, chifres, armes et devises du seigneur encensé. Avec une notable observation que toutes ces forfanteries font presumer que le merite du livre, de soy-mesme, n’est pas fort grand.
Chapitre 4.
Pareillement, s’il faut rembourser à part et hors d’œuvre les frais d’un voyage qu’aura fait un autheur pour aller trouver son Mecenas en un pays fort éloigné, et pour luy presenter son livre.
Chapitre 5.
La juste Balance des livres, et si on les doit considerer par le poids ou par le merite, par la grosseur du volume ou par l’excellence de la matiere. Question traittée sous une allegorie dramatique, et l’introduction des personnages de l’Asne laborieux et du fin Renard.
Chapitre 6.
Question incidente (si cæteris paribus) : on doit payer davantage la dedicace des livres in-folio que des in-quarto, et que des in-octavo ou des in-douze. Avec un combat notable de Calepin contre Velleius Paterculus122.
122. Le dictionnaire de Calepin est un fort in-fol. L’Abrégé de l’Histoire romaine, par Velleius Paterculus, un mince volume, souvent de très petit format.