Page:Furetiere - Dictionnaire, 1690, T02, E-H.djvu/10

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DICTIONNAIRE UNI VERSEL. Contenant généralement tous les MOTS FRANÇOIS tant vieux que modernes > & les Termes des SCIENCES ET DES ARTS, ESuÌ>st.masc. Cinquième lettre de rÀlphgBeti . la secpnde des voyelles;. Iln’y a gueresde lettre qui reçoive plus de sons différens dans Q toutes lès; langues que cèlle-ci; Élie á quatre sons difoehs en François; Le premier est

linfë màÌÊulin> clair j pu ferme,.

qu’on rnarque d’uri jïiecent aigu, & qu’on prononce fortement-.$ comme .. . .. en,’;.ce .mot:..Si^(iii(é;.../Lç;4ëuàémèi%/|^itûa; 41 se mange quand il est íuiyi d’une autre ypyelle : comme en ceirnpt,,divine. Gin rapr^lle,auiífirmuetiHoUpb- ,íèùrj,5, parcequ’il a iin; son pllis sourd ì & qu’en effet ori nêlé;doit presque pas sentir dâns la prononciation > & qít’à peine sesFait-il entendre;- Le troisième est IV óu- yert,pu plutôt très-purert» parcequ’il salit l’allonger i & ouyrir.ìa bouche en je prononçant : il repond parfaite- iriènt bien à,l’»j des Grecs. C’est celui que l’on marque d’un circonflexe, quand pri retranche Vs qui y peut sup- pléer pour raire sentir qu’il est long

comme» suprême ì

extrimeïconqucte. Le quatrième tient une’espece de mi- lieu entre IV fermé, & IV ouvert quant à la prononeia- tion,qui repond à la diphthongue rfijcomme, fer, succès: ou à la lettte a seule: comme Empereur pour -empereur: II est bien nécessaire aux étrangers dé faire attention fur ces quatre différences, afin desçavoir élever, ou ra- baisser, éclaircir, ou obscurcir à-propos le ton de la voix, pour lui dprtner .ì’inflexion qu’elle doit avoir. Klais après tout il n’y a que l’usage par lequel on puisse s’assurer de la véritable prononciation... Gai-toutes les règles qu’on a données pour la diverse prononciation de l’e sont impraticables; II est impossible en parlant, de faire attention a chaque syllabe, pour examiner si elle est comprise dánsjaregle, ou dans Perception. Ceux qui ne distirigùent que trois sortes à’e * en trouvent les trois prononciations différentes dans le.mot de netteté. Là première syllabe a un e ouvert, la deuxième un è féminin; & la troisième une masculin; Ces différentes prononcia- tions de l’e doivent particulièrement être observées par les Ppëtes, afin de ne point faire de rimes vicieuses, en faisant rimer des mots qui ne se prononcent point de la meme manière. Sur tout il fâut prendre garde à ne pas faire rimer IV ouvert s ayee IV fermé. Voyez la -iyl- 7<nne i U íabe Èá,..Menageâreprisúitigrandnptnbrede cesfbr--

tes de, rimes dans Malherbe.

ÏÏ le eénsu!^ pòur ayoil . fakíimeirv^^

>

, Les Imprimeurs appellent e; treûa y xmM&à )Xy i- deux . : petits points,deflus^fSc: un é acut» ; quand il est ac- ,. centué. r- ;,,: ^-;;. .;’,...; . -.: ,; ’ ^’:] [’.., ’.-. JE, chezles ÀneienisI, étòituneíettreriumeralequi signi-? fipit:,25p. suivant ce vers;: , 3^^edujcent^^^nq^fitai)^itr^ EÀtl. Cf. C’est b-tr^fïé gaires, qui est froids ék humide par fa nature; Çe notri Te donne à tous les corps clairs, & liquides qui coulent

furlaíterre

çpmmei Eau/àe mer,rde rivière, .dé . íonteine, d’étangs, de.sburces, decîterneS, de puits; Ueaupesé800. fois plus quel’air , & de14.àunà. l’égard.du mercure. : LViia d’Espagne:iest;excellente ; elle ne se eprrompt ).aroáis.PERRON I AN A. Thaïes) soutenoit que lVrf«;étPÌt ,1e ptincipedetpus les corps i & cette opinion a étè;renpuvellée en nos jours par Ro«* bert Flud, qui en a fait un Système compris en plusieurs ^Volumes;: .’--,’ , >V:-.. .’ Ce mot est dérivé duXatin^ttrf, d’où pn à faitpreìriie- . .. remerit. aiguë y témoin Aiguefmórtesi Àigueperjc, 4i- guebelettey ensuite pna.dit., a/veScá/M:* qu’pn dit en-* core en quelques lieux, dont enfin on a fait eauï Bo- rel dit que ce mot vient du yieux Çaulois auen ou auon i qui signifioit autrefois rivière, d’pìi font venus les noms des villes Gandavunn Genabum & autres. DuCange dit qu’on a appelle une Iíle Eìa, mot tiré du Saxon ««  te, d’où rtoùsavops fait C4«ei & depuis «t«* . On dit en gênerai, Aller par eau ; pour dire, Naviger ,’ voyager fur la mer, fur les lacs & fur les rivières; Paf-? fer lV*«,ou delà Veau; c’est-à-dire j de l’autre côté de la rivière. On dit une eau claire j transparente, dor- mante, obscure, profonde, &c. Les eaux font de- bordées , font crues. Les eaux les plus tranquilles né sont pas les plus divertissantes. M . Sç; , • leRbi» tranquille é; fier du progrés de /èíëaux. .Bòi; le Danube en trembla cachédans sesroseaux, . Et saisi de frayeur précipita seseaux.’ MEN. On dit qu’une chose ne sent que 1’e<»«, quand elle n’à ni A sel*