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Soudain ouvre la porte, & ſoudain la referme ;
La garce avec ſa nièce à ma barbe s’enferme ?
Ciel ; devais-je m’attendre à cet affront ſanglant ;
Je regarde, que vois je ! un apprêt inſultant.
Elle vont ſe branler ! branlons-nous donc comme elles.
(Elle ſe met en devoir de le faire en ſe jettant ſur un canapé.)
Le foutre dans mon con porte ſes étincelles.
Plaiſirs des immortels ! ah ! je vais décharger !
Je m’inonde, ô bonheur… (après s’être pamée) bonheur trop paſſager
Dont le foutre eſt le pere & qui meurt par le foutre ?
Pourquoi ne peut-on pas, quand tu viens, paſſer outre !
Mais que veut ce foutin ? Maudit ſoit le moment
Qui le rend le témoin de mon tempéramment ?
Je vois d’ici qu’il bande ; & c’eſt pour moi ſans doute.
![Vignette fin de chapitre](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e1/Fureurs_ut%C3%A9rines_de_Marie-Antoinette_%3B_Le_Triomphe_de_la_fouterie%2C_1791_-_Vignette-03.png/35px-Fureurs_ut%C3%A9rines_de_Marie-Antoinette_%3B_Le_Triomphe_de_la_fouterie%2C_1791_-_Vignette-03.png)