Page:Fusil - Souvenirs d’une actrice, Tome 2, 1841.djvu/209

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
205
souvenirs d’une actrice.

comment vous avez pu vous en tirer avec vos trois couteaux.

— La comtesse de Broglie y avait pourvu.

— Savez-vous, me dit le grand-chambellan, que vous devriez me remercier de vous avoir laissé venir à Moscou, car il parait que vous y passez joyeusement la vie.

— C’est à peu de frais, excellence ; quand je n’ai qu’un mauvais souper à donner à mes convives, je fais comme la veuve Scarron : je leur raconte des histoires.