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Page:Géhin - Gérardmer à travers les âges.djvu/17

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§ III. — Végétation. — Arbres. — Arbustes. — Plantes

Haie. Haie-Griselle[1], section.

Broussailles. Le vieux mot de la langue celtique qui est synonyme, Brande, Branda[2], a donné La Brande, montagne et forêt.

Xart. Ancien mot patois très répandu dans Gérardmer et qui signifie sart, essart, lieu défriché, d’où l’on a enlevé les arbres, que l’on a essarté.

Xard[3] Pierrat, lieu dit.

Xettes, section.

Corsaire[4], le Bas, le Haut, de La Maix, écarts et fermes.

Xettis[5], pâturages (sur La Bresse).

Xetté[6], hameau et coteau.

La Rayée. Section ainsi nommée d’un mot patois qui signifie arrachée (rauyiè), parce que la Section fut mise à nu par un ouragan.

Sapins-épicéas. En patois, l’épicéa s’appelle fie, d’où

Les Fies, section.

Le Pont-des-Fées (fies).

Cresson. Le Cresson.

§ IV. — La Terre. — Les Champs. — Les Prés.

Les lieux cultivés étant moins importants à Gérardmer que dans une commune rurale de la plaine, les noms

  1. À cause de la couleur.
  2. Qui a fourni le mot Brandon.
  3. Ancienne orthographe : Xart.
  4. Autrefois Corxard, Corxelard, Corxelaire, Corxaire, puis Corsaire.
  5. Anciennement Xatty.
  6. Autrefois Xaté. Il existait, au Bas-des-Xettes, un lieu qu’on appelait Les Xtés ; il y avait un pont appelé le Pont-des-Xtés, autre forme de Xettes. Nous avons aussi trouvé Xatel, Xtel.