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Jusqu’à la fin du xviie siècle, la subvention se payait en plusieurs paiements échelonnés, d’habitude par trimestre. À partir de 1705, il n’y eut plus régulièrement que deux versements : celui de Novembre qu’on appelait quartier d’hiver, et celui de Juin qui était le quartier d’été.

Voici, par période de 20 années, le montant de la subvention et le nombre des imposés qui la supportaient.

c|c|r||c|c|r Années &amp ; Imposés &amp ; Imposition &amp ; Années &amp ; Imposés &amp ; Imposition
1657 &amp ; 296 &amp ; 4.821l &amp ; 1740 &amp ; 553 &amp ; 9.400l
1678 &amp ; 279 &amp ; 8.964l &amp ; 1760 &amp ; 572 &amp ; 12.400l
1699 &amp ; 450 &amp ; 7.847l &amp ; 1780 &amp ; 623 &amp ; 11.750l
1720 &amp ; 452 &amp ; 6.622l &amp ; 1790 &amp ; 668 &amp ; 12.085l

Les moyennes annuelles fournies par les tableaux annuels (1657-1790) sont les suivantes :

xviie siècle xviiie siècle
Nombre des imposés 340 492
Montant de la subvention 8.943l 9.607l
Taux par tête d’imposé 27l 19l

Les impôts qui frappaient la communauté étaient perçus par les commis ou collecteurs d’impôts. Ces fonctionnaires municipaux étaient élus par l’assemblée communale tout entière. Ils devaient obtenir la pluralité des suffrages pour pouvoir être élus, et aussitôt ils prêtaient au maire le serment « d’occuper volontairement la charge de commis », et promettaient de « s’en bien et fidèlement acquitter et d’en rendre compte toutes les fois qu’ils en seraient requis ». À Gérardmer il y en avait deux.

Leurs fonctions étaient entièrement gratuites ; ils ne recevaient