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jour ; chômage : 7 à 8 mois de l’année (sécheresse et réparations).

5 – Les Cuves ou La Vologne, 1 tournant, il est situé à de lieue du village ; il fait 42 à 43 quintaux de farine ordinaire et chôme de 4 à 6 semaines.

6 – Le Beillard, à une lieue du village, sur le ruisseau dit du Corxart (Corsaire) ; rendement : 6 à 7 quintaux de farine médiocre ; chômage : 1 mois.

Huilerie

Il existait à Forgotte un moulin battant avec une huilerie pourvue d’une paire de meules (moulin du dessous). Cette huilerie payait à la communauté une redevance annuelle de 172 francs. Elle employait quatre ouvriers payés à raison de 20 francs par mois chacun ; elle fabriquait annuellement 36 quintaux d’huile de lin, et quelquefois un peu d’huile de faîne et de graines de sapins.

Le nombre de tourteaux, dits pains d’huile, se montait chaque année à 900.

La production de l’usine était bien inférieure à la consommation annuelle, qui variait de 325 à 350 quintaux.

L’huilerie était louée, comme les autres propriétés communales, pour un loyer annuel de 84 écus à 3 livres l’un (bail de 1750).

Tannerie

La tannerie exploitée actuellement par Mme veuve Saint-Dizier, fut fondée à la fin du siècle dernier par un ancêtre de sa famille, J.-B. Saint-Dizier.

Dès le 21 Avril 1793, ce dernier se proposa d’établir, à l’Ensalechamp, une tannerie avec pilon et foulant. Il s’offrit, en échange de l’autorisation communale qu’il sollicitait à cet effet, à fournir annuellement « 6 imaux de bled ou froment au bureau des pauvres. »