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Moyens de transport

Le montagnard est marcheur ; c’est à pied qu’il se rendit aux lieux des transactions avant 1789. Les transports par voitures étaient restreints à la belle saison, car les routes étaient impraticables pendant l’hiver. Il y avait du reste peu de chevaux à cette époque. En 1769, il n’y avait que 79 chevaux, 4 paires de bœufs ; en 1789, il y avait 151 chevaux, 9 chariots et 29 charrettes. Ces chiffres indiquent suffisamment que les commerçants de Gérardmer devaient recourir à d’autres moyens de transport. En effet, c’était surtout au moyen de hottes qu’ils portaient à Bruyères, à Saint-Dié, à Remiremont leurs produits commerciaux ; ils se servaient même de diverses catégories de hottes, savoir :

  • Le Brise-dos (lè hotte de Kie) pour le transport des toiles, du fil, des provisions alimentaires ;
  • La hotte de fumier (lè hotte de fé), sorte de boîte prismatique tronquée, pour porter le fumier dans les coteaux, sur les champs et les prés ;
  • La hotte de scions (lè hotte de hchinon), faite de scions de bois reliés par des lattes tressées, qui sert pour monter le bois au grenier ;
  • Le tendelin (lo tendelin) qui sert à porter les pommes de terre, le purin, le fumier aussi ;
  • La hotte de foin (lè craûche), formée de 2 montants et d’une perche, qui sert à rentrer les fourrages secs.

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