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On se fera une idée de son étendue, si l’on pense que la superficie de Gérardmer est environ celle de Paris. De la forêt du Haut-Poirot à celle de Retournemer, il y a 19 kilomètres ; c’est la plus grande longueur de Gérardmer ; sa plus grande largeur, 13 kilomètres, s’étend du Kertoff à la ferme de Creuse-Goutte.

Le recensement de 1891[1] a donné, pour Gérardmer, une population de 7 197 habitants, répartis en 1 686 ménages, 1 223 maisons, 1 718 logements dont 171 servent d’ateliers, magasins et boutiques.

Cette population est très disséminée. La principale agglomération, — Gérardmer (centre), — ne comprend que 2 885 habitants. Elle est formée de 4 sections : Le Rain (729 habitants) — Le Marché (784 h.) — Le Lac (227 h.) — Forgotte (1 145 h.)

La population disséminée, 4 312 habitants, est distribuée en 9 sections, subdivisées elles-mêmes en un grand nombre de hameaux, d’écarts et de fermes (plus de 200).

Les 9 sections renfermant la population éparse, sont : Le Beillard (527 h.) — Le Phény (317 h.) — Les Bas-Rupts (495 h.) — La Rayée (410 h.) — Les Gouttridos (206 h.) — Xonrupt (516 h.) — Les Fies (427 h.) — La Haie Griselle (902 h.) — Liézey-Xettes (612 h.)

Nous donnons ci-après la nomenclature des principaux hameaux et écarts :

Les Bas-Rupts. — Le Bas-des-Bas-Rupts. — La Basse-de-la-Mine. — La Basse-Cheniquet. — La Basse-des-Rupts. — La Basse-du-Beillard. — Le Beillard. — Belbriette. — La Brande. — La Broche-du-Pont. — Le Blanc-Ruxel. — Le Bouxerand. — Aux Berleux. — Les Broches. — Le Beau-de-Pierre. — Les Bolles. — La Bruche. — Le Bas-des-Xettes.

Celley. — La Cercenée. — La Chennezelle. — La Chevrotte. —

  1. Archives communales postérieures à 1789, case population.