Page:Général Gouraud – Discours à Alep du 28 juin 1922, paru dans la Correspondance d’Orient.djvu/7

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

La France, la Puissance Mandataire, devait, en effet, vous donner d’abord la sécurité ; elle l’a fait et c’est au sang généreusement versé par ses soldats que vous devez aujourd’hui de vaquer en toute tranquillité à vos affaires personnelles.

Mais elle devait faire plus, il lui appartient en effet, conformément à la lourde et noble tâche qu’elle a assumée, de vous apporter ses conseils et son appui dans tous les domaines de la vie publique. C’est dans cet ordre d’idées un acte de haute et bienfaisante portée que son Représentant a conscience d’accomplir en ce moment.

Vous n’avez pas oublié qu’il y a un an exactement, j’annonçais à Alep après l’avoir fait à Damas, qu’une fédération des États de Syrie serait constituée. Des circonstances diverses, mon séjour en France où m’appelait la défense de vos intérêts en ont retardé la réalisation, qui est officielle aujourd’hui.

Je sais que la Fédération n’a pas été partout accueillie dans les mêmes sentiments. Il est possible, d’autre part, que l’arrêté qui l’a créée ait été inexactement traduit et rapporté.