Page:Gérard - L’Ancienne Alsace à table, 1877.djvu/169

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CHAPITRE VI

Énergie de l’esprit de convivialité en Alsace. — Aspect général. — Démonstrations de détail. — Inventaire approximatif dressé par Fischart. — La curée du bœuf au couronnement de l’empereur. — Reproduction de cette fête au passage de Louis XV. — Pauvre célébration du sacre de Louis XVI à Ensisheim. — Une reine de France approvisionnée par l’évêque de Strasbourg. — Un oubli du préteur Klinglin. — Prévoyance du Magistrat de Schlestadt ; ses repas périodiques ; ses goûters champêtres ; son dîner de Saint-Joseph. – La Stubengesellschaft. — Les repas des Ammeister de Strasbourg. — Le banquet du Pfennigthurm. — Le Schwörtag. — Le Hirztag du Sundgau. — Une mascarade en 1556. — Le Pfiffertag. — Économie bien entendue des princes. — La Fête de l’Être suprême. — 8.000 soldats qui s’amusent. — Le Kuttelschmauss. — Fêtes d’hiver. — La veillée de Noël. — La Behte. — L’oie de la Saint-Martin. — L’évêque Jean de Manderscheid. — Le Pfingstfest. — Le Londibol de Hürtigheim. — Le festin pastoral de Froideval. — Un souper de récidive. — Découverte d’un nouveau système d’hygiène faite à Colmar en 1637.


La cuisine a deux aspects bien distincts : l’un familier, domestique, privé ; il comprend la lutte de l’homme contre le besoin, les efforts qu’il a accomplis pour augmenter ses ressources alimentaires, par la culture, la chasse, la pêche, l’acclimatation des plantes étrangères, les rapports d’échange et de commerce, les industries qui ressortissent naturellement au cercle économique du ménage, l’art d’apprêter les mets, etc. ; l’autre aspect, extérieur, public, social, qui, sous les formes du plaisir, avec des airs de fête et au moyen de l’association, représente non plus la