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Page:Gérard - La chasse au lion, 1864.djvu/148

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main des quantités considérables, soit pendant les marches, soit même dans les bivouacs.

Chassé au chien courant, le lièvre d’Afrique, d’un tiers plus petit que celui d’Europe, ne prend jamais de parti, ne débuche jamais, et se terre quand il peut lorsqu’il est sur ses fins.

Au printemps et en automne, les oiseaux voyageurs viennent augmenter les richesses cynégétiques indigènes, de telle façon que, dans les plaines éloignées des points d’occupation, on rencontre comme des semies de grues, d’outardes, de poules de Carthage, de pluviers, de cailles, de bécasses, et autres ennemis de la poudre et du chasseur.

Je me résume : l’Algérie renferme des éléments précieux pour la vénerie et la chasse. Il suffit de vouloir et savoir pour les trouver.

Au paresseux, au sybarite, au chasseur efféminé, le soin de glaner autour des villes et des camps. Au vrai disciple de saint Hubert, les riches moissons, loin, bien loin, dans la montagne et dans la plaine.