dustrie, de travail et d’activité qu’on ne rencontre ordinairement que dans les grandes cités commerciales.
Deux édifices dominaient tout le reste : l’église, superbe bâtiment en pierre, et la maison d’école, assez spacieuse pour mériter le nom de collége ou de couvent. Les toits de fer blanc de ces vastes édifices brillaient aux rayons du soleil. Les moulins de diverses sortes, deux grandes hôtelleries, plusieurs maisons de commerce, les résidences des notaires et des médecins se distinguaient aussi des autres bâtiments. Presque toutes les maisons étaient peintes en blanc et présentaient à l’œil l’image de l’aisance et de la propreté.
Après avoir admiré quelque temps l’aspect du village et des campagnes environnantes, mes yeux s’arrêtèrent involontairement sur la ferme de mon hôte, et j’exprimai tout de suite le désir de la visiter.
II
La ferme et le jardin.
Pas une souche n’apparaissait dans toute la vaste étendue de la ferme. Çà et là, des ormes, des plaines,