Page:Góngora - Vingt-quatre Sonnets.djvu/30

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Chaînes d’Amour




Dans le cristal de ta divine main, de l’amour j’ai bu le très doux poison : nectar de feu dont je crus en vain, par l’absence, apaiser dans mon sein la brûlure.

Ainsi, belle Claudie, ton doux regard du tyrannique enfant n’est que le harpon d’or : plus je m’éloigne de lui et plus dans ma pauvre poitrine j’en souffre la blessure.