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TRAGI-COMÉDIE.
Adieu !
FLAVIAN.
Mais votre sort est encore en mes mains,
Si je veux implorer le secours des romains.
HERCINIE.
Ces superbes vainqueurs qu’accompagne la gloire,
Ne peuvent obtenir cette injuste victoire,
Non, non, après les maux que mon âme a souffert,
Ils verront mon triomphe, au milieu de leurs fers ;
Mais adieu !

Scène III.

FLAVIAN.
:Mais adieu !Malheureux quelle est ton espérance !
Celle de la fléchir est sans nulle apparence,
Elle n’a plus pour toi, ni douceur, ni pitié ;
Loin d’avoir de l’amour, elle est sans amitié ;
Ce grand et fier esprit, ne se veut jamais rendre
Flavian, Flavian, quel conseil dois-tu prendre ?
Auras-tu fait en vain trois crimes odieux,
Comme en vain irrité, les hommes et les dieux ?