La connaissance exacte des lésions qui correspondent à tel ou tel mouvement de rotation serait certainement la partie la plus utile, au point de vue pratique, de la monographie dont j’ai tenté l’essai. Si, en effet, le diagnostic de la lésion pouvait toujours être fait avec une rigoureuse précision, on comprend avec quelle facilité plus grande, le clinicien pourrait employer un traitement rationnel, si toutefois un traitement pouvait être mis en pratique, comme dans le tournis par exemple. C’est surtout au point de vue du traitement chirurgical (le cette dernière affection que le siégé de l’hydatide serait important à connaître.
Malheureusement de nombreuses contradictions existent dans la science au sujet du diagnostic des causes des mouvements de rotation, contradictions qu’on doit certainement rattacher à l’obscurité qui règne encore sur la physiologie de l’encéphale. Quoi qu’il en soit, je vais m’attacher à décrire ce qui parait le plus plausible à cet égard, en me basant sur l’expérimentation et surtout sur les caractères nécropsies observés.