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Page:Gaboriau - Le Petit vieux des Batignolles, 1876.djvu/280

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MAUDITE MAISON


II


Le vicomte de B…, un homme jeune, aimable, charmant, jouissait en paix d’une trentaine de mille livres de rente, lorsque dernièrement — il y a de cela six mois — son oncle, un avare de la pire espèce, mourut en lui laissant tout son bien, près de deux millions.

En parcourant les papiers de la succession, le vicomte de B… constata qu’il se trouvait propriétaire d’une maison, rue de la Victoire.

Il constata aussi que ce magnifique immeuble acheté 300,000 francs en 1849, rapportait quitte net d’impôts 82,000 francs par an.

— Vrai, c’est trop, pensa le généreux vicomte ; mon oncle était aussi par trop dur ; louer à ce prix, c’est de l’usure, on ne saurait le nier ; quand