qu’en tirant sur la caisse, on contracte une obligation, et la reconnaissance est un fardeau lourd à porter.
Avec le garçon usurier, on a le droit de se croire parfaitement quitte lorsqu’on a payé deux cent quarante pour cent par an.
Le caissier reçut parfaitement Caldas et lui donna gracieusement ce dont il avait besoin ; le propriétaire de Mlle Célestine dut être content.
C’est un mauvais service que rendit là Basquin à Caldas. Depuis ce jour, celui-ci mangea ses appointements en herbe.
C’est vers le 3, d’ordinaire, qu’il commençait à demander des avances. Mais il comptait, pour rétablir ses affaires, sur sa pièce du Théâtre-Français et sur celle qu’il faisait en collaboration avec Saint-Adolphe.
Il était d’ailleurs au mieux avec le caissier. Parfois il allait lui tenir compagnie derrière sa grille et il s’amusait à regarder les visages des gens qui venaient toucher.
C’est là qu’un jour d’émargement, il vit un monsieur bien mis qui présenta un bon et reçut en échange cinq cents francs.
— Quel est ce monsieur ? demanda-t-il au caissier, et pourquoi lui donne-t-on tout cet argent ?