Page:Gaboriau - Les Gens de bureau, Dentu, 1877.djvu/67

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tière à condensateur ; l’employé que son épouse soigne, à qui l’on apporte chaque jour une collation chaude ; l’employé à la bouteille de vin, membre du nouveau Caveau ; et l’employé à la bouteille d’eau-de-vie, hélas !…

Ce petit jeune homme a une mère qui le gâte ; il arrive les poches bourrées de friandises.

Cet employé économe achète chaque mois sa provision de salaisons à la halle et vit vingt-huit jours sur un jambonneau.

Enfin Caldas m’a fait connaître un ambitieux qui fera son chemin :

C’est l’employé qui ne déjeune pas.