Page:Gacon-Dufour - Contre le projet de loi.djvu/7

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

réfuter ce qu’il y avait de plus spécieux dans son projet, pour ôter aux contrariants les raisons et les sophismes qu’ils y auraient été puiser. – On ne s’est point occupé des choses insignifiantes, ou qui n’étaient que des vérités triviales, pareilles à celles qui se trouvent dans le premier considérant.

Si la nécessité de l’instruction pour les femmes comme pour les hommes, n’était point aussi bien sentie et reconnue qu’elle l’est, on se serait appliqué, dans un discours préliminaire, à la démontrer. Mais c’eut été perdre son tems et son travail, comme il arriverait si l’on voulait s’attacher à prouver la nécessité de la lumière pour la nature.

On verra si les raisons du philosophe sont bien plausibles, et s’il