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Page:Gaffiot - Dictionnaire illustré Latin-Français.djvu/106

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Nep. Hann. 11, 7, non seulement dans cette circonstance-là, mais bien d’autres fois" sed hœc alias pluribus Cic. Fam. 7, 30, 2, mais but ce point je t’écrirai plus longuement une autre fois ; jocabi-mur alias ClC- Fam. 9, 25, 2, nous badinerons une autre fois; recte secusne alias viderimus Cic. Ac. 2, 135, à tort ou à raison ? nous le verrons une autre fois; alias... nunc Cic. Fin. 5, 77, une autre fois...,maintenant... Il alias...alias, tantôt... tantôt: Cic. Yerr. 1, 20; de Or. 1, 244, etc.; Cms. G. 2, 29, 5 ; 3, 21, 3, elc. Il alius alias : alias aliud isdem de rébus sentiunl Cic. de Or. 2, 30, ils ont sur le même sujet un jour une opinion, un jour une autre [tantôt une opinion, tantôt une autrej, cf. Or. 74 ; 200 ; Div.2,111 ;Rep.3,18, elc. Il 2[sens local, non classique] ailleurs, à un autre endroit : Gaius Dis. 40, 1, 7, 5 ; Ulp. Dig. 30, 41. 12; Paul. Dig. 10, 3, 19, 1 ; Apul. Plal. 1, 13 fl 3[sens conditionnel, à partir de Pline l’Ancien] autrement, sans quoi : Plin. 9, 162, etc.; Quint. 12, 10, 30 II d’ailleurs, sous un autre point de vue, d’une autre manière : ne reges, et alias infensi, cupidine auri ad bellum accenderenlur Tac. An. 16, 1, pour éviter que les rois Numides, déjà par ailleurs hostiles, ne fussent encore attirés à la guerre par la soif de l’or ¶ [chez les jurisconsultes et auteurs de la dècad.] non alias nisi, non autrement que II non alias quam simulatione morlis Curt. 8, 1, 24, par aucun autre moyen que par la feinte de la mort (seulement en simulant la mort); [fréquent chez les jurisc.].

âliâtum (âleâtum), i, n. (alium), mets à l’ail : PL. Mosl. 47 ; Gloss.

àliâtus, a, um (alium), préparé à l’ail : Don. Phorm. 318.

àlïbî, (alius, ibi), H 1 dans un autre endroit ; nec usquam alibi Cic. Alt. 13, 52, 2, nulle part ailleurs; Roms...alibi l.iv.27,19,4,à Rome... ailleurs ; plus ibi... quam alibiTac. G. 19, plus là qu’ailleurs Il dans un autre endroit d’un écrit : Cic AU. 13, 12, 3 ; Quint. 9, 2, 21 ; alibi... alibi Liv. 26, 49, 1, dans certains auteurs... dans d’autres [sans répétition d’alibi Liv. 27, 1, 13, P] ¶ alibi... alibi, ici... là Liv. 3. 28, 3; 22, 48, 5 ; 26, 45,8, etc. Il alius alibi : alios alibi resislentes interficil Sall. C. 60, 5. il massacre les ennemis qui tenaient bon, les uns ici, les autres là, cf. Liv.9,2, 2; 29, 37, 3, etc.; torrens alibi aliler cavalus Liv. 44, 35, 17, torrent ayant un fond creusé inégalement H 2 [fig.] alibi = yn alia re, in aliis rébus : ne alibi quam in armis animum habe-rent Liv. 10, 20, 16, afin qu’ils n’eussent d’attention qu’à leurs armes ; nusquam alibi spem quam in armis ponebant Liv. 2, 39, 8, ils ne plaçaient leur espoir nulle part ailleurs que dans leurs armes.

âiïMlis, e (alo), nourrissant : Varr. R. 2, 11, 2, etc.

àlibrum, », n., v. alabrum.

âlïca, se, f., semoule : Cat. Agr. 76, 1 II plat de semoule : Mart. 12, SI; 13, 6.

âlïcâcâbum, », n. (âXwiy.aêov), sorte de plante : Th. Prisc. 4, 1.

àlïcàrïus (hàlic-), a, um (ali-ca), relatif à la balle de blé : PL. Pœn. 266 [P. Fest. 7, 18].

Alïcarnassos, etc., v Halicar-nassos, etc.

âlïcastram, i, n., espèce de blé semblable à l’épeautre [blé de mars] : Col. 2, 6, 3,

âlïcë, is, c, v. alica: Char. 32, S.

Alicodra, œ, f., ville de Bac-triane : Amm. 23, 6, 58.

âlicùbî, quelque part, en quelque endroit : Cic. Flacc. 71; AU. 9, 10, 7, etc.

Tm> > forme aliquobi C/ESEL. d. Cassiod. 7, 203, 2 Keil.

âlicùla, se, f., espèce de manteau léger : Mart. 12,81, 2 ¶ léger vêtement de chasse : Petr. 40, 5 ¶ vêtement d’enfant : Ulp. Dig. 34 2, 23, 2.

âlïcum, i, n., c, alica : Chah 32, 8.

àlïcundë, de quelque endroit, de quelque part : Cic. Cax. 46 ; 82 ; Verr. 2, 48 II [flg.] = ex aliqua re Oc. de Or, 2, 318; = ab (ex) aliquo Cic. AU. 10, 1, 3.

v.»-> forme aliquonde Pl. Pseud. 317 ; cf. Cesell. d. CAS-siod. 7, 202, 28 Keil.

âlïd, v. alis.

Alïdensis, e, c. Elidensis: PL. Cap. 880.

Alidienses, ium, m., habitants d’Alinda [ville de Carie] : Plin.

5 10.9

âlïënâtïo, ônis, f. (aliéna), H 1

aliénation, transmission (trans-

§ort) d’une propriété à un autre : en. Ben. 5, 10, 1; Pompon. Dig. 18, 1, 67; sacrorum Cic. Or. 144, transmission des sacrifices (du culte) d’une famille dans une autre, cf. Leg. 3, 48 II 2 éloigne-ment, désaffection : tua a me alie-nalio Cic. Phil 2, 1, ton éloigne-ment de moi (ta rupture avec moi) ; alienatio disjunctioque ClC. Lse. 76, rupture et séparation [entre amis] ; atienalio exercilus C;es. C. 2, 31, 4, fait d’aliéner l’esprit de l’armée; in Vitellium Tac. H. 2, 60, désaffection pour Vitellius ; perconlari causam repen-tinx alienationis Liv. 35, 19, 2, demander la cause d’un refroidissement soudain *\ 3 alienatio mentis CELS. 4, 2, 1, aliénation mentale, cf. Plin. 21, 155; Tac. *An. 6, 24 ; alienatio seul, Sen. Ep. 78, 9.

âlïënâtor, ôris. m., qui vend, qui aliène: Cod.Just. 1, 5,10,etc. àliênâtus, a, um, part, de alieno,

Aliënî (Forum Aliëni), n., Forum d’Alienus, (ville de la Gaule transpadane] : Tac. H. 3, 6.

àlïënïgëna, es, m. (alienus, geno), né dans un autre pays, étranger : Cic. Font. 32; Liv. 1, 50, 6 II f., étrangère : Tac. H. 5, 5 Il vinum alienigena Gell. 2, 24,

2, vin étranger, âlïënïgënus, a, um, étranger :

Sen. Ep. 108, 22 II hétérogène : Lucr. 1, 860 ; 1, 865, etc.

âlïënigëro, are,aliéner, vendre: CIL G, 18385, 1.

âlîënflôquïum, iï, n. (alienus, loquor), allégorie : IsiD. i, 36, 22.

âliènïtâs, âtis, f. (alienus), H 1 corps étranger déterminant un état morbide : C. Aun. Ac. 2, 39, 227, elc. 1| 2 aliénation mentale : C. Aun. Chron. 5. 4, 63.

âlïëno, âvî, âtum, are (alienus), tr., Il 1 aliéner, transporter à d’autres son droit de propriété : (lege raverenl) ne quis quem civi-tatis mulandœ causa suum faceret neve alienarel Liv. 41, 8, 12, (qu’ils défendissent par une loi) d’adopter ou de retrancher de sa famille aucun allié en vue d’un changement de cité [pour qu’il pût devenir citoyen romain] ; vecligalia alienare Cic. Agr. 2, 33, aliéner les revenus publics II [d’où] atienari, passer au pouvoir d’au-trui : urbs alienala Sai.l. J 48, 1, ville tombée aux mains d’autrui, cf. Liv. 24, 28, 7 11 2 éloigner (détacher), rendre étranger (ennemi) : aliquem a se Cic. Sesl. 40, s’aliéner qqn ; quœdam pestes hominum laude aliéna dolentium le nonnumqnam a me alienarunl ClC. Fam. 5, 8, 2, les fléaux que sont certaines gens qui s’affligent du mérite d’autrui t’ont parfois détaché do moi ; aliquem alicui Liv, 30, 14, 10; 44, 27, 8, aliéner qqn à qqn ; animos ab aliqua re Cic. Sull. 64. rendre les esprits hostiles à qqch II [d’où] alienari, se détacher, s’éloigner, avoir de l’éloignement, deveniv ennemi : alienatus esl a Melello Cic. Lœ. 77, il rompit avec Métellus; (animai) alienari ab inlerilu iisque rébus quai inleritum videantur a/Terre Cic. Fin. 3, 16, [selon les Stoiciens] l’animal a de l’aversion pour la mort et pour tout ce qui peut amener la mort ; [d’où] alienatus, a, um, qui a rompu avec qqn, adversaire, ennemi : Cic. Pis. 96; Sall J. 66, 2; Liv. 29,

3, 14; (urbes) quœ bello alienatœ filtrant Liv. 30, 24, 4, (les villes)

?[uiavaient été rebelles (quiavaient ait défection) pendant la guerre; alienalo erga Vespasianum animo Tac. H. 4, 49, [les soldats] mal disposés pour Vespasien II 3 [en part.] menlem alienare Liv. 42, 28, 12, aliéner l’esprit, ôter la raison ; alienala mente C.KS. G. 6, 41, 3, avec l’esprit égaré; alienatus ad libidinem animo Liv. 3, 48, 1, égaré dans le sens de [par] sa passion ; alienatus Sen. Ep. 85, 21, égaré, qui n’est pas en possession de soi II 4 alienatus ab sensu Liv. 2, 12, 3, étranger à toute sensation ;