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Page:Gaffiot - Dictionnaire illustré Latin-Français.djvu/108

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autres s’en allèrent chacun de son côté; ne alio usquam quam Romam mitterent legatos Liv. 30, 88, 3, [interdiction] d’envoyer des ambassadeurs nulle part ailleurs qu’à Rome II [fig.] nusquam alio quam ad vos querellas detuli-mus Liv. 29, 17, 8, nous n’avons porté nos plaintes nulle part ailleurs (devant nuls autres) que devant vous ; sermonem alio transferamus Cic. de Or. 1, 133, portons la conversation sur un autre objet, cf. Glu. 63; de Or. 2, 177 ; Csel. 74, etc. ; hoc longe alio spectabal atque vidéri volebant Nep. Them. 6, 3, cela avait une portée tout autre que celle qu’ils voulaient laisser voir ; alio ratus spectare Pythicam vocem Liv. 1, 66, 12, pensant que le mot de la Pythie avait un autre sens.

àlïôquî ou àlïôquïn, adv., II 1 bous d’autres rapports, du reste : Asiana gens tumidior alioqui et jactantior, vaniore etiam dtcendi gloria inflata est Quint. 12, 10, 17, la nation asiatique déjà, à d’autres égards, assez gonflée et pleine de jactance, s’est en outre enorgueillie d’une gloire oratoire plus creuse; mors Marcelli cum alioqui miserabilis fuil, tum quod Liv. 27, 27, 11, la mort de Mar-cellus déplorable à d’autres égards le fut surtout parce que... Il Jtriumphatumm de Tiburlibus, alio-quin mitis vicloria fuit Liv. 7, 19, 2, il y eut célébration du triomphe sur les Tiburtes ; mais au demeurant la victoire fut clémente ; si vitiis mediocribus ac mea paucis mendosast natura, alioqui recta Hor. 5. 1, 6, 66, si seulement quelques défauts véniels entachent mon naturel, droit au demeurant ; rem atrocem Larcins a servis suis passus est, superbus alioqui dominas et ssevus Plin. Ep. 3, 14, 1, Larcius a subi de ses esclaves un traitement affreux; c’était d’ailleurs un maître despotique et cruel ; lumulum tutum commo-dumque alioqui, nisi quod longin-quse aquationis erat, cepit Liv. 30, 29, 10, il occupa un tertre, par ailleurs sûr et commode, mais éloigné dps approvisionnements d’eau 11 2 autrement, sans quoi : bellorum civilium furor tnlra coloniam ,neam me continuit ; alioqui potui illud ingenium cognoscere Sen. Conlr. 1 prsef. 11, la fureur des guerres civiles me retint dans ma colonie ; sans cela j’aurais pu connaître cet illustre génie [Cicéron], cf. 1, 8, 4, etc.; Sen. Polyb. 18,5 ; Ep. 94,17, etc. ; Quint. 10, 6, 6, etc. ; Plin. Ep. 1, 20, 2, etc.

àlïoTSum (aliovorsum), adv., dans une autre direction, vers un autre endroit : Pl. Truc. 403 ; SCjEV. Dig. 33, 7, 20, 6 ; Gell. 6, 15,1, etc. Il [fîg.] vereor ne aliorswm atque ego feci (illud) acceperit Ter. Eun. 82 [«= in aliam partem atque], j’ai peur qu’il n’ait pris cela autrement que je ne l’ai fait.

âlïôvorsum, c. aliorsum: Pl. Aul. 287.

âlïpês, ëdis (ala, pes), qui a des ailes aux pieds, aux pieds ailés : Ov. F. S, 100; M. 11. 312 \\ rapide : LucR. 6, 766 ; Virg. En. 12, 484. Alïphse, Alïphânus, vMlifse.etc. Aliphëra, as,f., ville d’Arcadie : Cic. AU. 6, 2, 3; Liv. 28, 8, 6 Il -phïrsei, ôrum, habitants d’Ali-phéra : Plin. 4, 22.

âïïpiïârius, ii, m., épilateur : Gloss. 2, 565, 52.

aiïpïlus, i, m. (ala, pilus), qui ôte le poil des aisselles : Sen. Ep. 56, 2.

âlipta et âliptës, œ, m. (dXara-tï)ç), celui qui frotte ou parfume les athlètes et les baigneurs, masseur : Cic. Fam. 1, 9, 15.

âlïquâ, (aliquis), adv., par quelque endroit : isle cupere cliqua evolare, si posset Cic. Verr. 1, 67, lui, il ne désirerait que s’envoler par quelque issue, si c’était possible ; evadere cliqua Lrv. 26,27,12, sortir par quelque ouverture II [fig.] par quelque moyen : si non aliqua nocuisses, mortuus esses Virg. B. 3, là, si tu n’avais trouvé quelque moyen de lui nuire, tu serais mort.

Aliquaca, te, m., nom d’h. : Amm. Exe. 27.

âlïquMtër, en qq sorte : [dé-cad.].

âlïquam, adv. [jamais isolé, ne se trouve que devant multus et diu], passablement.

âfiquamdïû (alïquandïû V adv., passablement longtemps : Ârislum Athenis audivit aliquamaiu Cic. Ac. 1,12, il suivit assez longtemps les leçons d’Ariste à Athènes, cf. Rep. 2, 44 ; Lie. 70, etc. Il [idée de lieu, décad.] sur un assez grand espace : Mel. 1, 74 ; 3, 8.

âlïquam multi, as, a, [rare] passablement nombreux : Cic. Verr. 4, 56; Gell. 3, 10, 17; Apul. Flor. 16 ; Apol. 4.

S > compar. aliquam plures, passablement plus nombreux : Tert. *Apol. 12.

âlïquam multum, adv., une quantité passablement grande : temporis Apul. M. 1, 24, passablement de temps.

âlïquam plures, v. aliquam multi :»—>.

âlïquandô, (aliquis), adv., 1T 1 unjour.une fois.qq jour: Ulucescet aliquando ille dies Cic. Mil. 69, [m. à m., il brillera un jour ce jour-là] elle viendra un jour cette heure-là; si aliquando Cic. Cat. 4, 20, si jamais, si qq jour, cf. Verr. 4, Î42 ; aliquando, ilque sero..., con-cessi Cic. Or. 160, puis, un beau jour, mais tardivement, j’ai accordé... ; et hic aliquando fuit meus Cic. PhU. 11, 10, et cet homme est entré un jour dans ma famille II 2 enfin, une bonne fois : vi ille alù/uando impudentke sux finem fadat Cic. Verr. 3, 144, pour qu’il mette enfin, une bonne fois, un terme à son impudence ; ■ut tandem aliquando timere desi-nam Cic. Cat. 1, 18, pour qu’un jour enfin je cesse d’avoir peur;

eaqndsus régna tandem aliquando (Mithridates) Cic. Mur. 33. (Mithridate) un jour enfin chassé du royaume; peroravit aliq. Cic. Amer. 60, à la fin il s’est décidé à conclure H 3 quelquefois (= il arrive que), parfois : dolorem fartasse aliquando, dedecus vero certe numquam afferre Cic. Scaur. 22, apporter parfois peut-être la dou leur, le déshonneur à coup sût jamais ; sitne aliquando mentiri boni viri ? Cic. de Or. 3,113, [se demander] si l’homme de bien peut mentir qqfois ; (constanlia) si modo fuit aliquando in nobis Cic. Fam. 9,11, 1, (la fermeté) si seulement il m’est arrivé d’en avoir [jamais] ; aliquando id opus est; sed sœpe obest Cic. de Or. 2,326, c’est qqfois utile, mais souvent nuisible.

aïïquantillus, a, um (dimin. de aliquanlulus) : aliquanlillum quod gusto Pl. Capt. 137, si peu que soit ce que je goûte.

âlïquantispër (cf. parumper), adv., pendant passablement de temps, qq temps : Pl. Pseud. 571 ; CjECIL. Corn. 45; Ter. Ad. 639; aliquantisper pugnato Quadr. 60, après un assez long combat, aliquanto, v. aliquantum. âlïquantorsum (cf. aliorsum), adv., assez loin dans une direction, assez avant : Amm. 22, 8, 48. àlïquantûlum, diminutif de aliquanlum, adv. et subst. n. ; 11 1 [adv.] un petit peu, tant soit peu : Pl. Merc. 640 ; Ter. Haut 163; Her. 4, 13; Gell. 1, 1, 2 11 2 [subst.] aliquanlulum quse ad-ferret qui dissolverem quas debeo Ter. Pliorm. 50, [j’avais besoin d’une femme] qui m’apportât tant soit peu de bien pour acquitter ce que je dois.

p > l’adj. aliquantuhis est de la décadence
Tert. An. 1 ; Aug. Civ. 1,10.

âlïquantum, n. (alis, quantum). [employé souvent comme adv.] 111 une assez grande quantité, une quantité notable : facere aliquanlum lucri Pl. Most. 354, faire un gain honnête; aliquantum itineris progressi Gms. G. 3, 10, 2, s’étant avancés à une assez grande distance ; secum aliquanlum nummo-rum ferais Cic. Inv. 2,14, portant sur lui une assez forte somme 11 2 aliquantum commotus Cic. Clu. 140, assez fortement ému ; aliq. retardait sunt Nep. Epam. 9, 2, ils furent passablement ralentis 11 [avec compar., rare] frater aliquantum ad rem est avidtor Ter. Eun. 131, son frère aime qq peu l’argent; opus aliquantum opiniom ejus celerius crèverai Liv. 25,11,9, les travaux avaient avancé notablement plus vite qu’il n’aurait cru, cf. 1,7, 9; 5, 21, 14;40, 40, 11 [abl. aliquanlo avec compar.] Pl. Asin. 592, etc.; Cic. Br. 73, etc. ; Lrv. 1,13,7 ; 1,51,1 ; 2, 16, 9, etc.; aliquanto post Cic. Verr. 4, 85, etc., assez longtemps après [post aliquanto Cic. Or. 107, etc.]; aliquantoanteCic. Verr. 1,149, etc., assez longtemps avant [ante aliquanto Cic. AU. 3, 8, 1].