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employé comme adj. et qqf comme subst.], quelques, un certain nombre de : aliquot anni Cic. Mur. 32, un certain nombre d’années ; aliquot seeculis post Cic. Verr. 4, 73, quelques siècles après ; ali<iucl de causis Cass. G. 3, 2, 2, pour plusieurs raisons |[ aliquot ex veleribus ClC. Br. 181, un certain nombre parmi les anciens ; occisi aliquot Cic. Phil. 8, 6, il y eut quelques tués, cf. Amer. 100 ; Pis. 38; Liv. 23, 44, 4; 27, 47, 9, etc.

àlïquotfàrïâm,adv.,en quelques endroits : Cat. d. Varb. R. 1, 2, 7.

àliquôtïens, adv., quelquefois : Cat. Ag. 88 ; 162 ; Cic. Br. 217, etc.

M-> la forme aliqaoties est sans autorité.

àlïquôvorsum, adv., vers qq endroit : Pl. Cas. 297.

i àlïs, âlid, gén. alis, dat. ali ou alei (ancienne forme de alius) : Lucr. 1, 263: 1107; 4, 635; Catul. 66, 28; 29, 15: Sall. d. Charis. 159, 31.

M > gén. alis Phisc. 3, 8, 1.

2 Alis, Mis, f., v. Elis: Pl. Cap. 379, etc.

âlisma, àlis, n. (<XXtcr|jia), plantain d’eau : *Pun. 25, 124.

Alïso, ou Alïsôn, ônis, m., forteresse sur la Lippe [Germanie] : Tac. An. 2, 7; Vell. 2,120.

Alisontia, te, î„ rivière qui se jette dans la Moselle : Aus. Mos.

âlïtër, adv. (de alis) II 1 autrement : te aliter decernerc eadem in causa non poluisti Cic. Verr. 5, 56. pour toi, avoir une décision différente dans une cause identique, c’était impossible ; cum omnia aliter offendisset ac jusserat Cic. Rep. 1, 59, ayant trouvé toutes choses autrement qu’il n’avait ordonné; aliler ac superioribus annis Ces. G. 5, 24, 1, autrement que les années précédentes; quod iste aliter atque ut edixerat decrevisset Cic. Verr. 1, 119, parce que cet individu avait rendu ses décisions d’une manière différente de celle qu’avait fixée son édit ; quod de puero aliler ad te scripsit et ad malrem de filio, non reprehendo Cic. Au. 10, II, 1, ce fait d’avoir écrit à toi sur l’enfant autrement qu’à la mère sur son fils, je ne le blâme pas, cf. Fin. 5, 89; AU. 11, 23, 1 ; ne aliter quam ego velim meum laudet ingenium Cic. Verr. 1, 24, pour qu’il ne loue pas mon talent autrement quo je ne le voudrais moi-même, cf. Inv. 2, 66; Quinct. 84; Liv. 5 30, 1; 6, 41, 6; 8, 7, 201| non aliter nisi, non autrement que si, par aucun autre moyen que ; aliler obsistere fato fatelur se non poluisse nisi ad has commenticias declinaliones confu-gisset Cic. Fat. 48, il [Epicure] reconnaît qu’il n’avait pas d’autre moyen pour s’opposer au destin que de recourir à cette chimérique déclinaison des atomes, cf. Fat. 27; Fam. 1, 9, 21; negat aliler urbem se accepturum, nisi decreto accersilus esset Liv. 32, 38, 4, il déclare qu’il n’acceptera la

ville qu’à la condition d’être appelé par décret, cf. 35, 39, 4 ; 37, 54, 8, etc. ¶ aliter cum tyranno, aliler cum amico vivitur Cic. Las. 89, les relations sont d’une nature différente avec un tyran et avec un ami ; aliler Diodoro, aliter Phi-loni, Chrysippo aliler piacet Cic. Ac. 2, 143, Diodore est d’une opinion, Philon d’une autre, et d’une autre Chrysippe II aliler atque aliter, autrement et encore autrement : aliter atque aliter expro-brans molliliam Sen. Consl. 18, 3, lui reprochant ses mœurs efféminées en termes sans cesse renouvelés (de mille manières), cf. 6, 16, 1 ; Ep. 27, 9 ; 89, 5 II alius aliter: aliter cum aliis loqui Cic. AU. 7, 8, 1, parler aux uns d’une manière, aux autres d’une autre, cf. de Or. 2, 79; Div. 2, 46; redilus Demelrii aliter aliorum ad-fecerat animas Liv. 39, 53, 1, le retour de Démétrius avait produit des impressions diverses 11 2 [expressions] : longe aliter est Cic. Amer. 138, il en est tout autrement, cf. de Or. 2, 365, etc. ; etsi aliter apud le est de Coriolano Cic. Br. 42, quoique chez toi il y ait une autre version à propos de Coriolan ; est longe aliter in versi-bus Cic. Or. 198, il en va tout autrement en poésie 11 3 autrement, sans quoi : di mentem illi dederunt, ul huic faceret insidias ; aliter perire pestis Ma non potuit Cic. Mil. 88, ce sont les dieux qui lui ont inspiré la pensée de dresser des embûches à mon client; autrement ce fléau n’aurait pas pu périr, cf. de Or. 2, 252 ; 3, 106; Lœ. 74, etc.; id sibi conten-dendum aut aliter non traducendum exercitum existimabat Ces. G. 4, 17, 2, il devait, pensait-il, faire cet effort ou, à défaut, renoncer à faire traverser son armée, cf. G. 5, 29, 2.

âlïtis, gén. de aies.

àlïto, are (alo), tr., bien nourrir : "Plin. 17, 178.

àJïtor, v. altor.

âlïtûdo, ïnis, f. (alo), nourriture : Gloss.

âlïtûra, te, f. (alo), nourriture : Gell. 12, 1, 20.

1 âlïtus, a, uni, part, de alo.

2 âïïtùs, ûs, m., c. alilura : Don. Verg. 6, 25.

3 âlitus, v, hal-.

âiïtùum, v. aies n$ >.

âlïûbï, adv. (alius, ubi), ailleurs : Sen. Ep. 99, 29; 104, 8, etc. H aliubi... aliubi VahB. fl. 1, 44, 1, à un endroit... à un autre, cf. Sen. Conlr. 2, 5, 8 ; Sen. Ben. 1, 5, 5, etc. ; aliubi atque aliubi Sen. Ben. 3, 6, 2, ailleurs et encore ailleurs, en cent endroits divers.

m>-+ aliubei CIL 1, 200, 86.

âlïum, i, n., ail : Pl. Most. 39, etc.; Cat. Agr. 48, 3, etc.

’M > forme allium plus récente, 1" siècle ap. J.-C. ; aleum était considéré comme vulgaire par Porph. HOR. Epod. 3, 3.

âlïundë, adv. (alius,unde), fl 1 d’un autre lieu : aliunde aliquid arcessere Cic. Tusc. 4, 2, faire venir qqch d’ailleurs 1T 2 [fig.] = ab (ex) alio, ab (ex) alia re: non aliunde muluatus est laudem Cic. Off. 2, 47, il n’a pas emprunté sa gloire à autrui, cf. Tusc. 4, 4} 3, 64, etc. ; non aliunde pen-dere Cic. Fam. 5, 13, 1, ne pas dépendre des choses extérieures ; agitari aliunde ClC. jRep. 6, 27, recevoir son mouvement d’un autre corps ; gigni aliunde Cic. Rep. 6, 27, tirer d’une autre chose son origine.

âlïus, a, ud (grec âXkoç), (gén. alius et ord’ alterius, dat. alii), autre, un autre [en parlant de plusieurs ; alter en parlant de deux] 1T1 3.) alio incredibili scelere hoc scetus cumulasli Cic. Cal. 1, 14, tu as mis lo comble à ce dernier crime par un autre crime incroyable ; eral surdasler M. Crassus, sed aliud moleslius quod... Cic. Tusc. 5, 116, M. Crassus était un peu sourd ; mais il y avait une autre chose plus fâcheuse, c’est que...; aliud esse causée suspicamur Cic. Flacc. 39, je soupçonne qu’il y a une autre raison ; « alio die » inquit Cic. Phil. 2, 83, o à un autre jour 3, dit-il [formule des augures pour renvoyer une affaire, les auspices étant défavorables] ; alio loco Cic. Verr. 1, 61, ailleurs, cf. Verr. 2,15 ; Or. 203, etc. ; alio loco anlea ClC. Verr. 5, 58, ailleurs précédemment, cf. Fam. 1, 9, 7 ; Alt. 9, 10, 6, etc.; alia ralione ulla Cic. Cat. 2, 18, par aucun autre moyen ; b) [expr. où il faut suppléer l’idée de facio] venit in judicium; si nihil aliud, sallem ul... viderel Cic. Verr. 1, 152, il est venu devant le tribunal ; [s’il ne pouvait rien faire d’autre] à défaut d’autre chose, du moins pour voir... cf. AU. 2, 15, 2; Liv. 30, 35, 8, elc; c) [pl. n.] ul alia omitlam, hoc salis est Cic. Quinct, 70, pour ne pas parler d’autre chose, voici qui suffit, cf. Phil. 2, 38, etc. ; ut alia obliviscar Cic. Amer. 87, pour passer d’autres traits sous silence (pour ne pas citer d’autres faits); hœc et alia Cic. Verr. 2, 87, ces objets et d’autres encore ; idque erat cum aliis, cur Cic. AU. 11, 15, 1, c’est la raison entre autres pour laquelle; hsec et mille alia Liv. 29, 18, 7 cela et mille autres choses Il [emploi adv. très rare] juvenis et alia clarus TÀc. An. 12, 3, jeune homme déjà illustre sous d’autres rapports (par ailleurs), cf. Gell. 9, 10, 5 II sunt et hsec et alia in te falsi accusatoris signa permulta Cic. Csecil. 29, il y a pour montrer ta mauvaise foi d’accusateur non seulement ces indices-là, mais bien d’autres II [tour inverse] et in aliis causis et m hoc Cic. Quinct. 3, et dans d’autres causes, et en particulier dans celle-ci ; libri cum aliorum, tum in primis Calonis ClC. Br. 298, les ouvrages des anciens et surtout ceux de Caton ; cum aliis