fictas Cic. Rep. 2, 19, l’antiquité a admis des récits imaginaires, cf. Div. 2, 20 ; Tusc. 1, 26 ; Leg. 2, 27 J| caractère antique, mœurs antiques : exempta plena dignitatis, plena antiqui-tatis Cic. Verr. 3, 209, exemples pleins d’honneur, pleins d’un caractère antique ; gravitas plena anliquitatis Cic. Sesl. 130, noblesse de sentiments pleine d’une beauté antique, cf. Bab. P. 27; Plin. Ep. 1, 22, 2; 3, 1, 6 n [sens péjoratif] : oraliones redolenles anti-quitatem Cic. Br. 82, discours sentant le vieux temps, cf. Quint. 2, 5,21112 ancienneté (antiquité) de qqch = l’etuslas: fani rcligio atque antiquitas Cic. Verr. 1, 46, la sainteté et l’ancienneté du temple ; generis Cic. Font. 41, antiquité de la race.
antïquïtûs, adv. (antiquus), II 1 depuis l’antiquité : quorum antiquitus erat in fide civitas Cms, G. 6, 4, 2, dont la cité était fidèle depuis l’antiquité, cf. 6, 12, 2 ; 7, 32, 3, etc. ;jam inde antiquitus Liv. 9, 29, 8, de toute antiquité Il 2 dans l’antiquité, dans les temps anciens : Ces. G. 2, 4, 1 ; 2, 17, 4; Tac. An. 4, 65.
antiquo, âw, âtum, are (antiquus), tr., [t. de droit] rejeter [une loi, une proposition de loi, etc.] : Cic. Leg. 3. 38 ; Off. 3, 27 ; AU. 1, 13, 3; Liv. 27, 21, 4 ¶ supprimer, faire disparaître : Non. 76, 20 ; Sym. Ep. 3, 9 ; 6, 28.
antiquus, a, um (ante), U1 [sens local «celui qui est avant i conservé au compar. et au superl. métaphoriquement] plus important, le plus important : nihil vita anti-quius existimare Cic. Phil. 13, 6, ne rien mettre avant (au-dessus) de la vie, cf. Off. 1, 155 ; Inv. 2, 143 ; antiquiorem sibi fuisse pos-sessionibus suis gloriam Cic. Div. 1, 27, [il disait] qu’il avait préféré la gloire à tous ses domaines n nihtt antiquius habere quam ut... Cic. Fam. 11, 5, 1, n’avoir rien de plus à cœur (de plus pressant) que de... ; nihil antiquvus drixit
ram... eximere Suet. Claud. 11, n’eut rien de plus à cœur que d’enlever...; longe antiquissimum ratus sacra publica facere Liv. 7, 32, 2, estimant que le devoir de beaucoup le plus pressant était d’accomplir les sacrifices publics II 2 [sans temporel] d’autrefois, d’auparavant, précédent : in antiquum locum honoris restitutus Gms. G. 1,18, 8, rétabli dans son ancion rang ; Diana in suis anli-quis sedibus reponilur Cic. Verr. 4, 74, on replace Diane dans son ancienne demeure 1[ 3 qui appartient aux temps d’autrefois (au passé), ancien, antique : (deus) antiquo artificto foetus Cic. Verr. pr. 14, (Stat.ue d’un dieu) d’un art ancien; antiqua philosopkia ClC. Tusc. 5, 10, la philosophie antique [avant Socrate] ; Xenophanes paulo antiquior CIC Ac. 2, 118, Xénophane un peu plus ancien; antiqui, les anciens : Cic. 0.218, etc. il [avec idée d’éloge] anliqua
religio ClC. Verr. 4, 10, les scrupules d’autrefois ; komines antiqui ClC Amer. 26, ces gens d’un caractère antique II [sens péjoratif] antiquior est hujus sermo ClC Br. 68, son style a un caractère trop antiquo H 4 qui remonte loin dans le passé : antiquum signum, tem-plum Cic. Verr. 1, 46, 47, Stat.ue ancienne, temple antique ; antiquus amicus ClC Fam. 11, 27, 2, vieil ami ; tuus antiquissimus amicus Cic. Verr. 3, 148, un de tes plus anciens amis ; ludi antiquissimi ClC Verr. 5, 36, les jeux qui remontent le plus loin dans le passé ; simulacrum multo antiquissimum Cic. Verr. 4,109, Stat.ue de beaucoup la plus antique.
•?..*> > anticus Varr. B. 1, 13, 6; 2, 11, U; 3, 12, 1; Pl. ’Bac. 711 ; Liv. 38, 17, 20; 43, 13, 2.
antirrhïnôn, i, n. (dvtippi-vov), muflier [plante] : Plin, 25, 129.
Antirrhïum, i, n., promontoire d’Etolie : Plin. 4, 6.
Antisa, v. Antissa.
antïsàgôgë, es, f. (i.vcBiaa.ytiiffi), sorte de correction [fig. de rhét.j : Capel. 5, 524
antiseïa, ôrum, n., lieux à égale distance des quatre points cardinaux : Fikm. Math. 2, pr. 2 et 4.
antiseïi, ôrum, m. (dvtûrxioi), antisciens [habitants de l’autre hémisphère dont l’ombre est dans une direction opposée à la nôtre] : Amm. 22, 15, 31.
antiscôrôdôn, i, n., sorte d’ail : Plin. 19,112
antisigma, âtis, n. (i.vzlmy\>.a), fl 1 double sigma [que l’empereur Claude voulait introduire en latin pour remplacer le Y] : Prisc. 1, 43 II 2 sigma retourné, indice d’un passage douteux : Isid. Orig. 1, 20, 11.
Antisiodorum, v. Autessiodu-rum.
antïsôphista (-es), se, m. (dvn-aoipiffï^ç), antisophiste, grammairien de principes opposés : Quint. U, 3, 126; Suet. Tib. 11.
antispasfâcus, a, um, composé d’antispastes : Diom. 505, 12.
antispastUS, », m. (àvriairaoroç), antispaste [pied composé d’un iambe et d’un trochée] : Diom. p. 481, 17.
antispecto, are, être dirigé en sens contraire : *Gell. 9, 4, 6.
antispôdôs (-us), i, m. (dvr(<nro-So;), cendre qui tient lieu de la spode : Plin. 34, 133.
Antissa, se, f., ville (et île) qui touche Lesbos : Liv. 45, 31, 14 ¶ -tissasi, ôrum, m., habitants d’Antissa : Liv. 45, 31, 14.
antàstâsis, is, f. (dvTtoramç), antistase [fig. de rhét.] : Rot. 22, p. 254.
antistâtus, ûs, m. (antisto), prééminence : Tert. Valent. 13.
autistes, Uis, m. et f. (ante, stare), H 1 chef, préposé : Col. 3, 21 6 H 2 orêtre : Cic Dom. 104 Il f., prêtresse : Liv. 1, 201| maître : Cic. de Or. 2, 202.
Antisthënës, is,m. (’Avt«i6ev^ç), philosophe, disciple de Socrate, fondateur de l’école cynique : Cic. 1, 32; pl. Antisthens, Gell. 14, 1, 29.
Antistïa, as, f., nom d’une Romaine : Tac. An. 14, 22.
Antistïàna, œ, f., ville de la Tarraconnaise : ANTON.
antistlchon, v. antistœchon.
antistita, se, f., prêtresse : Pl. Bud. 624 ; Cic. Verr. 4, 99.
antïsfâtïum, tï, n., dignité de prêtre : Capel. 9, 893.
Antistïus, U, m., nom de plusieurs Romains, entre autres Antistius Labéon, jurisconsulte : Liv. 45, 17, etc.
antisto, v. antesto.
antistœchon., n. (àvT(cnoixov), correspondance de sons (lettres) : Serv. B. 1, 2.
antistrëphôn, ontos, m. (âv-ut-arpéipiuv), argument qui peut se retourner : Gell. 5, 10 ; 11.
1 antistrôphë, es, ou antistrô-pha, as, f. (àvnorpoipiy, antistrophe : Macr. Scip. 2, 3, 5 II [fig. de rhét.] Capel. 5, 534.
2 antistrôphë, adv.,en réponse: Schol. Juv. 75, 174.
antistrôphôs, i, f., antistrophe : Mar.-Vict. Gram. 6, 59, 19.
antistrôphus, a, um (diriorpo-tpo;), réciproque : IsiD. 7, 36, 5.
antïthësis, is, f. (dwiOto-iç), permutation de lettres : Charis. 279, 16; Diom. 442, 28.
antàthëtïcus, a, ujn(dvTi8ETtxtiç), formant antithèse : Fort.-Rhet. 1, 13; 2, 10.
antïthëton (-um), », n. (dvxWE-tov), antithèse : AuG. Civ. 11, 18 Il opposition : Pers. 7, 86.
anfâthëus, i, m. (iv-dGeoç), qui prétend être un dieu : Arn. 4, 12 II le diable [ennemi de Dieu] : Lact. 2, 9, 13.
Antium, U, n., ville du La-tium : Cic. Att. 2, 8, 2 H -ïânus, a, um, d’Antium : ClC d. Non. 284, 1 [Antianum, i, n., le territoire d’Antium : Plin. 3, 81], ou -ïâs, tis, Liv. 5, 46; 27, 38 et -ïâtes, ium, m., les habitants d’Antium : Liv. 6, 6. etc. \\ -ïâtinus, Suet. Cal. 57, 3 ou -ïensis, e, V.-Max. 1, 8, 2, d’Antium.
Antîus, u, m., nom d’h. : Liv. 4, 7711-tïus, a, um, d’Antius : lex Antia GELL. 2, 24, 13, loi [somptuaire] d’Antius Restio.
antlïa, m, f. (dVAiov), machine à tirer de l’eau, pompe : Mart. 9, 18, 4 ¶ corvée de la pompe : Suet. Tib. 51.
antlo, v. anclo : Gloss. 4, 309.
Antôna, as, f., v. Avona: *Tac. An. 12,31
Antônâcum, v. Antonnacum.
antônesco, ère, devenir semblable à Antoine : Consent. 377, 6.
Antônïa, -nïânus, v. Antonius.
Antônïastër, tri, m., imitateur d’Antoine (orateur) : Cic. de Quint. 8, 3, 22.
Antônînïâs, âdis, f., poème de