Aller au contenu

Page:Gaffiot - Dictionnaire illustré Latin-Français.djvu/328

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

de l’Asie, au-delà du Palus Méo-tide : Plin. 6, 21.

cissïôn, ïi, n. (xîmxiov), lierre noir : Apul. Herb. 98 [al. ctssaron].

Cissis, is, f., ville de Tarracon-naise : Liv. 21, 60, 7.

cissîtis, idis, f. (xktctïtiç), sorte de pierre précieuse, de la couleur du lierre : Plin. 37, 188.

Cissônius, ïi, m., surnom de Mercure : Inscr. Orel. 1406.

cissôs, t, f. (xiaad?), lierre [plante] : Plin. 16, 152.

cissùra, se, f., Grom. 360, 17, c. scissura.

cissyblum, ïi, n. (xi<r<rj6iov), coupe en bois de lierre : Macr. Sot. 5, 21, 11.

Cissyrôs, f., nom d’île : Plin. 4, 74.

cista, se, f. (xio-nO, corbeille, coffre: Cic. Verr. 3, 197; Hor.Ep. 1, 17, 54 II corbeille pour certains sacrifices : Tib. 1, 7, 48 ¶ urne électorale : Her. 1, 21.

cistârïus, îi,m. (cista), gardien des coffres : CIL 6, 6193.

cistella, se, f. (cista), petite corbeille, coffret : Pl. Rud. 1109 ; Ter. Eun. 753.

Cistellârïa, se, f., titre d’une comédie de Haute.

cistellâtrix, ïcis, f. (cistella), gardienne des coffrets : PL. Trin. 253.

cistellûla, a>, f., dim. de cistella : Pl. Rud. 391.

cisterna, te, f. (cista), citerne : Varr. R. 1,11,2; Sen. Ep. 86, 4.

cisternïnus, a, um (cisterna), de citerne : Sen. Ep. 86, 21 ; Col. 12, 43, 6.

Cisthënë, es, f., et Cisthëna, 83, f., ville d’Eolide : Plin.5,i22; Mel. 1, 18, 2.

cisthôs, », m. (x(<r8oç), ciste [arbrisseau] : Plin. 24, 81.

cistïber, ëri, et cistïbëris, e, qui se trouve en deçà du Tibre ; magistrat d’ordre inférieur à Rome : Pompon. Dig. 1, 2, 2.

cistïfër, ëri (cista, fera), porteur de corbeilles : *Mart. 5,17,4.

cistôphôrôs, i, m. (xioroipôpoç), cistophore [porteur des corbeilles sacrées] : CIL 6, 2233 Il cistophore [pièce de monnaie asiatique qui portait l’empreinte de la corbeille sacrée de Bacchus] : Cic. Ait. 11, 1, 2.

cistùla, se, f. (cista), petite corbeille : PL. Amph. 420.

CStëeis, v. Cytmis.

cïtâtim (citatus), à la hâte, avec précipitation : B. Afr. 80, 4]\citatius Quint. 11, 2, 112; citatissime Quint. 1, 1, 37.

m-^ citate GLOSS. 2, 101, 22.

CÏtâtïo, Unis, f. (citare), proclamation  : Cod. Just. 1, 12, 6 U

commandement militaire : Hyg. Cast. 43.

titâtôrïum, {», n. (citatus), citation en justice : Cod. Th. 6,28, 5.

cStâtus, a, um, part, de cito pris adj’, lancé, ayant une marche rapide, d’une allure vive : imbribus continuis citatior solito amnis Liv. 23, 19, 11, le fleuve ayant un courant plus rapide que d’ordinaire par suite des pluies continuelles ; Rkenus per fines Treve-rorum citatus fertur Cms. G. 4, 10, 3, le Rhin a un cours rapide en traversant le pays des Trévires ; ferunt citati signa Liv. 41, 3, 8, ils portent à vive allure les enseignes en avant; quant citatissimo poterant agmine Liv. 22, 6, 10, le plus rapidement possible (en accélérant le plus possible la marche) ; citato gradu Liv. 28,14,17, au pas de course; equo citato C^ES. C. 3, 96, 3, à bride abattue, de toute la vitesse de son cheval ¶ [rhét.] : pro-nuntiatio citata (contr. pressa) Quint. 11, 3, 111, débit rapide; Roscius citatior, AXsopus gravior fuit Quint. 11, 3, 111, Roscius avait dans son jeu plus de vivacité, Esope plus de gravité ; argumenta acria et citata Quint. 9, 4, 135, argumentation vivo et pressante Il [médec] précipité [pouls] : Plin. 11, 119 II trop libre, rolâché [ventre] : Plin. 7, 63.

cïtër, tra, trum (cis), qui est en deçà : Afran. Corn. 235; Gat. Or. 62, /r. 1 (d. Prisc. 3, 4 ; 14, 33).

B) > formes usitées : comp. cite-rior, superl. citimus.

citëria, m, f., sorte de mannequin ridicule promené dans les processions des jeux : Cat. d. P. Fest. 59.

cïtërîor, n. citerius, gén. citerions, compar. de citer, H 1 qui est plus en deçà, citérieur [opp. à ulterior] : Gallia citerior Cic. PrOv. 36, Gaule citérieure (cisalpine); Hispania Cic. Au. 12, 37, 4, Espagne citérieure [en deçà de l’Elire] II 2 plus rapproché : ut ad ksec citeriora veniam et notiora nobis Cic. Leg. 3, 4, pour en venir à ces faits qui sont plus près de l’humanité et mieux connus de nous, cf. Rep. 1, 34; quanta animi tranquillitate humana et citeriora considérât! Cic. Tusc. 5, 71, avec quelle tranquillité d’âme il envisage les choses humaines, les choses qui le touchent de plus près (d’Ici bas) ¶ [temps] : citeriora nondum audiebamus Cic. Fam. 2, 12, 1, je n’avais pas encore de nouvelles sur les faits plus récents; consulatus citerior legitimo tempore V.-Max. 8,15, 1, consulat devançant l’âge légal II [degré] plus petit, moindre : V.-Max. 8, 7,18 ; Quint. Decl. 299.

cïtërïus, adv., plus en deçà : citerius debito Sen. Ir. 1, 17, 7, en deçà de ce qu’il faut.

CïthœrSn, ônis, m. (KiSaipiiv), Cithéron [mont de Béotie, célèbre par ses troupeaux; théâtre des orgies des Bacchantes] : VlHG. G. S, 43; Ov. M. 3, 702.

cïthâra, se, f. (xi6âpa), cithare : Virg. En. 6, 120; Plin. 7, 204; cithara perite uti Plin. Ep. 5, 19, jouer habilement de la cithare ; cancre laudes deorum ad citharam Quint. 1,10,13, chanter les louanges des dieux au son de la cithare II [fig.J a) chant sur la cithare : Prop. 2, 10, 10; b) l’art de jouer de la cithare : Virg. En. 12, 394.

cïthârïcën, ïnis, m. (cithara, cano), joueur de cithare : Varr. L. 8, 61.m

CÏthâristâ, se, m. (xiGapiar^;), joueur de cithare : Cic. Verr. 2, 1, 53 II poète lyrique : Fort. 9, 7, 11.

CÏfilâristrïa, as, f. (xidapiorpiot), joueuso de cithare : Ter. PAorm. 82; 144.

cïthârizo, are (xiSapîî», int., jouer de la cithare : Nep. Ep. 2,1.

cïthârœda, se, f., CIL 6, 10125, c. citharistria.

cïthârœdïcus, a, um (xiflctpcpSt-xoO, qui concerne le jeu de la cithare : ars citkarœdica Suet. Ner. 40, 2, l’art du citharède.

rïthârœdus, », m. (xiôapwSoç), citharède [chanteur qui s’accompagne de la cithare] : Cic. Mur. 29 ; non omnes qui habent citharam sunt citharœdi Varr. R. 2, 1, 3, IprOv.] n’est pas citharède quiconque possède une cithare.

cïthàrus, i, m. (xiOopos), sorte de turbot : Plin. 32, 146.

Cïthërôn, c. Cithœron : Aus. Idyl. 11, 32.

Cïtïensis, Cïtâëus, v. Citium.

cïtïmë, adv. inusité, cité par Prisc. Gram. 3, 80, 8.

cïfâmus, a, um (citer), le plus rapproché : Stella citima terris Cic. Rep. 6, 16, étoile la plus rapprochée de la terre; pl. n., citima Persidis Plin. 6, 213, les parties de la Perse les plus voisines [de l’empire romain],

citïpës, pëdis (citus, pes), aux pieds rapides : Diom. 476, 3.

cïtïrëmis, e (citus, remus), poussé rapidement par les rames : Varr. Men. 15.

Cïtium, ïi,n.(K(tiov), fl 1 Citium [ville de Chypre] : Plin. 5, 130 \\ Cïtïëus, i, m., Cic. Tusc. 5, 34 et Cïtiensis, e, Gell. 17, 21, de Citium II -êi, ôrum, habitants de Citium Cic. Fin. 4, 56 fl 2 ville de Macédoine : Liv. 42, 51, 1.

Cïtms, ïi, m., montagne de Macédoine : Liv. 43, 21, 7.

i oïto, adv. (citus), II 1 vite : cito discere Cic. de Or. 3, 146, apprendre vite ; confido cito te finnum fore Cic. Fam. 16, 20, je suis sûr que tu seras vite rétabli ; diclo citius Hor. S. 2, 2,80, plus promp-tement qu’on ne pourrait le dire [en un clin d’oeil] fl 2 aisément : neque verbis aptiorem cito alium dixerim Cic. Br. 264, j’aurais de la peine à citer un orateur qui ait plus de justesse d’expression 11 3 citius, plutôt : eam citius vetera-