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Page:Gaffiot - Dictionnaire illustré Latin-Français.djvu/247

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1 cselïbâtûs, fis, m. (cselebs), célibat : Sen. Ben. 1, 9, 4.

2 cselïbâtûs, ûs, m (cselum), vie céleste : *J.-Val. 3, 42.

caelïcôlse, ârum, et [plus souvent] ûm, m. (cœlum, colo), habitants du ciel, dieux : Enn. An. 491 ; Catul. 30, 4 ; Virg. En. 2, 641 ¶ adorateurs du ciel : Cod. Theod. 16, 5, 43 ¶ sing. cœlicola Sil. 7, 174; AUG. Civ. 18, 16.

Caelïcûlus, i, m., partie du mont Cœlius : Cic. Har. 32, cf. Cœlius minoT Mart. 12, 18, 6.

caslïeus, a, um (cœlum), du ciel : Stat.S. 2, 3, 14.

caelïfër, ëra, èrum (cselum, fero), H 1 qui porte le ciel : Virg. En. 6, 796 1| 2 qui porte au ciel : cœliferœ laudes Capel. 6, 637, louanges qui portent aux nues.

cselïflûus, a, um (cselum, fluo), qui coule du ciel : P.-Nol. Carm. 21, 833._

caelïgëna, a?, m. (cselum, geno), né dans le ciel . Aus. Ed. 18, 36.

cselïgënus, a, um, né dans le ciel : Varr. L. 5, 62.

caelïgër, ëra, èrum (cselum,

fero), qui soutient le ciel : AviEN. >hœn. 575.

caelîlôquas (cselum, loquor), inspiré : Comm. Instr. 2, 18, 3.

Caelïmontâna porta, f., porte CsBlimontane [une des portes de Rome, au pied du mont Cœlius] : Cic. Pis. 55.

Cselïmontanus, i, m., surnom romain : Llv. 3, 65, 2.

Caelïm ontïum, a n., nom d’un quartier de Rome : Reg. urb. p. 3, 12.

Cselïna, se, f., ville de Vénétie : Plin. 3,131.

Cœlïôlus, o. Cœliculus : Vabr. L. 5. 46.

caslïpôtens, tis (cselum, potens), maître du ciel: PL. Pers. 755; Prud. Apoth. 664.

cselispes, pîcis, m. (cselum ou Cœlius, specio), qui regarde le ciel ou le mont Cœlius [épithète d’Apollon] : Reg. urb. 17, 4. , cœlites, um, v castes.

caelïtûs, adv. (cselum), 111 venant du ciel : Lact. Insu 4, 2, 6 11 2 [fig.j venant d’en haut [de l’empereur] : Cod. Th. 6, 32, 2.

Cselïus, ïi, m., 111 (mons exprimé ou s.-ent.) : le Cselius [une des sept collines de Rome] : Cic. Rep. 2, 33; v. Cseliculus 11 2 L. Cœlius Antipater, historien et juriste du temps des Gracques : Cic. Bt. 102 fl 3 M. Caelius Rufus, défendu par Cicéron : Gtc. Bt. 273.

cœlo, âvi, âtum, are (cselum 1), tr., H 1 graver, ciseler, buriner : cœlare argento Cic. Div. 1, 79; in auro Virg. En. 1, 640, ciseler dans l’argent, dans des objets d’or ; cselatum aurum Cic. Tusc. 5, 61, or ciselé II [flg.] Hor. Ep. 2, 2, 92 H 2 orner : aura calvam cselavere Liv 23, 24, 12, ils montèrent le crâne en or H 3 broder: Su.. 14, 558.

1 cselum, {, n., ciseau, burin, instrument du ciseleur, du graveur : Cic. Ac. 2, 85; Quint. 2, 21, 24 ¶ cselum figuli Mart. 6,13, 1, roue du potier.

2 cœlum, i, n., ciel H 1 ciel, voûte céleste : rolundum ut cselum terraque ut média sit...sol ut cir-cumferatur Cic. de Or. 3, 178, à savoir que le ciel soit rond, que la terre soit au centre, que le soleil tourne autour ; in cselum ascen-dere naturamque mundi et pulchri-ludinem siderum perspicere Cic. Lœ. 88, monter dans le ciel et contempler la nature de l’univers, la beauté des astres ; sidéra in fixa cselo Cic. 1, 34, astres fixés à la voûte du ciel ¶ phénomènes célestes, signes du ciel : de cselo servare Cic. Div. 2, 74, etc., observer le ciel [chercher à voir des signes dans le ciel] ; de cœlo amid Etruscos multa ftebant Cic. Div. 1, 93, en Etrurie, il se produisait dans le ciel beaucoup de phénomènes ; de cselo percussus Cic. Cat. 3, 19 (tactus Liv. 22, 36, 8); e cselo ictus Cic. Div.

1, 16, frappé, atteint de la foudre ; csslo albente Cjes. C. 1, 68,1 ; vesperascente Nep. Pelop. 2, 5, au point du jour, à la tombée de la nuit ; eodem statu cseli et stella-rum nati Cic. Div. 2, 92, nés avec le même état du ciel et des astres ¶ [prOv.] : cœlum ac terras miscere Liv. 4, 3, 6, soulever (remuer) ciel et terre ; loto cœlo errare Macr. Sat. 3, 12, 10, se tromper lourdement II [séjour de la divinité] : de cselo delapsus Cic Pomp. 41, tombé (envoyé) du ciel (de cœlo demissus Liv. 10, 8, 10) ; Herculem in cœlum sustulit forti-tudo Cic. Tusc. 4, 50, son courage a porté au ciel Hercule II [poét.] cselo gratissimus Virg. En. 8, 64, chéri du ciel ; me adscre cselo Ov. M. 1, 761, admets-moi au ciel (au rang des dieux) H 2 ciel, hauteur des airs : ad cselum manus tendere C/ES. C. 2, 5, 3, tendre ses mains vers le ciel ; ad cselum extruere villam Cic. Dom. 124, élever jusqu’au ciel une maison ; aer nalura fertur ad cœlum CIC 117, l’air monte naturellement vers le ciel |[ [figj in cœlum Cato tollitur Cic. Arch. 22, on porte aux nues Caton (aliquem ad cselum ferre Cic. Verr. 4, 12; efferre Cic. Marc. 29) ; in cselo sum Cic. AU.

2, 9, 7, je suis au septième ciel [je triomphe], cf digito cœlum ad-tingere Cic. AU. 2, 1, 7, toucher du doigt le ciel; Èibvlus in cœlo est Cic. Att. 2, 19, 2, on élève Bibulus jusqu’aux cieux ; de cselo detrahere aliquem Cic. Phil. 2, 107, faire descendre qqn du ciel [de son piédestal] 11 3 air du ciel, air, atmosphère : omnes naturœ, cselum, ignés, terrse, maria CIC 1, 22, tous les éléments, le ciel, le feu, la terre, les mers ; repente cselum, solem, aquam ter-

ramque adimere alicui Cic. Amer. 71, enlever soudain à qqn le ciel, le soleil, l’eau, la terre (les 4 éléments) ¶ climat, atmosphère d’une contrée : quse omnia fiunt ex cœli varietale Cic. Div. 1, 79, tout cela résulte de la diversité des climats ; crasso cselo atque concreto uti Cic. 2, 42, vivre dans une atmosphère épaisse et dense ; Athenis tenue cselum... crassum Thebis Cic. Fal. 7, à Athènes l’atmosphère est subtile... épaisse à Thèbes j ubi se cœlum, quod nobis forte alienum, commovet Lucr. 6,1119, quand l’atmosphère d’une contrée, qui se trouve nous être contraire, se déplace; paluster cœlum Liv. 22, 2, 11, air (atmosphère) des marais ¶ ciel, état du ciel : cœlo sereno Cic. Fam. 16, 9, 2, par un ciel serein ; dubio cœlo Virg. G. 7, 252, avec un ciel incertain H 4 voûte, dôme d’un édifice, voussure : Vitr. 7,

3, 3 il capitis Plin. 77, 134, voûte du crâne.

p > l’orth. cœlum est défectueuse ; pour le pi. cœli, v. cœlus.

caelus, i,m., H 1 ciel : Enn. An. 546; Petr. 39, 5; 45,3; Vitr.

4, 5, 1 ; pi. cseli Lucr. 2, 7097 ; Serv. En. 1, 331 11 2 Ciel, fils d’Ether et de Dies : Cic 3, 44 ¶ père de Saturne : Enn. An. 27 ; Cic. 2, 63 ; etc.

csementa, œ, f., Enn. d. Non. p. 196, 30; c. cxmentum.

caementârïa, œ, f. (cœmen-tum), taille des pierres : FlRM. Math. 2, 10.

caementârïus, {{, m. (cœmen-tum), maçon : Hier. Ep. 53, 6.

csementâtus, a, um [cœmen-tum], assemblé avec du mortier: Primas. Cor,J, 3.

cœmentïcïus, a, um (cœmen-tum), composé de moellons : cse-menticium saxum Vite. 2, 4, moellon.

casmentum, i, n. (cœdo), moellon, pierre brute : Cat. Âg. 14, 1; Cic. Mil. 74 ¶ ccementa martno-rea Vitr. 7, 6, 1, éclats de marbre Il mortier : Gi.oss.

csena, etc., v. cena, etc.

Csenë, es, f., île voisine de la Sicile, : Plin. 3, 92.

Cseneûs, ëi ou ëos, m. (Kai-ve£ç), fille du Lapithe Elatus, appelée alors Cœnis, fut ensuite changée en homme par Neptune : Virg. En. 6, 448. ¶ nom d’un guerrier troyen : Virg. En. 9, 573.

Cseni, ôrum, m., peuple de Thrace : Liv. 38, 40, 7 II -ïcus, a, um, des Cami : Plin. 4, 47 ¶ subst. m. pi., c. Cseni : Plin. 4, 40.

Cœnïa, œ, f., montagne des Alpes : PLtN. 3, 35.

Caenicenses, v. Ceni-.

Caenîna, #, f., ville duLatium: Plin. 3, 68 ¶ -nïnensis, e CIL et -rrïnus, a, um, de Cœnina : Prop. 4, 10, 9 II Caenïnenses, ïum, m., habitants de Caenina : Liv. 1, 9, 8.

Cœnis, ïdis, f., H 1 appelée ensuite Cceneus, v. ce mol : Ov. M. 12,189, etc. H 2 une concubine de