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de la société ne l’emporteront jamais sur les lois de la nature. Les forces de la nature sont incompressibles ; quand elles rencontrent des obstacles, elles les brisent en produisant le désordre et la souffrance.
Un profond penseur l’a dit : « Ce n’est pas à refréner les passions, mais à les régulariser, à les diriger que doit s’attacher le législateur philosophe. Les institutions qui n’ont pas ce point de départ, ont causé bien plus de crimes qu’elles n’en ont empêché ».
On a donc lieu de s’étonner que, dans un siècle de libre-pensée, dans un siècle où l’autonomie de l’individu se pose aussi impérieusement, la loi qui consacre les liens éternels puisse en-