Page:Gagneur - Le Divorce.pdf/131

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époux et dans les cas limités où l’on accorde actuellement la séparation.

Sans doute les enfants d’un premier mariage perdraient une partie de leur fortune ; mais n’en est-il pas ainsi quand un veuf ou une veuve se remarie ? Et les enfants adultérins introduits frauduleusement dans le ménage ne diminuent-ils pas aussi, et d’une façon plus coupable, la fortune des enfants légitimes ? Et ces autres enfants, que le mari qui n’aime plus sa femme procrée en dehors du mariage, n’ont-ils donc aucun droit à la protection de la loi ? Ne constituent-ils pas la plus effroyable plaie sociale, celle qu’il est le plus pressant de guérir ?

Que deviennent, en effet, ces enfants,