Page:Gagneur - Le Divorce.pdf/27

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« Pourtant, comme il me serait facile de l’oublier, cette femme, et même de lui pardonner, si nous pouvions briser la chaîne qui nous lie !

« Si je pouvais retrouver avec une autre le bonheur d’une sainte affection et ces joies de la famille que je cherchais surtout dans le mariage, je n’aurais pas ces colères et ces désespoirs !

« Si seulement j’avais un enfant à moi pour me consoler, sur lequel reporter toute la tendresse dont mon cœur déborde, qui m’oppresse, qui m’étouffe ; si Juana était ma fille, peut-être supporterais-je mon malheur. Mais rien, rien, personne à aimer ! À cette pensée, les sanglots me suffoquent. Si ton ami-