Page:Gagneur - Le Divorce.pdf/33

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

aussi en séparation et gagna sa cause. Mais que de péripéties, que de tortures avant d’en arriver là !

Avec des goûts calmes et modestes, il avait eu l’existence la plus tourmentée, la plus douloureuse ; son besoin d’affection, son dévouement n’avaient rencontré que la plus odieuse ingratitude, presque la haine.

Aussi accepta-t-il alors comme un bienfait véritable la tranquille amitié que lui offrit madame de Givry.

Mais on a vu comment cette amitié s’était changée bientôt en une violente et irrésistible passion.

À sa lettre désespérée, son ami